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Un patrouilleur yéménite fabriqué par Couach à Gujan-MEstras (33) |
Ce 24 juin, une délégation saoudienne était reçue à l'Élysée pour la signature d'une dizaine de contrats, pour près de 11 milliards d'euros ! Hélicoptères et avions Airbus, des réacteurs nucléaires EPR, et l'engagement à acheter 30 patrouilleurs maritimes légers. Un dernier contrat en suspens sur lequel la société girondine Couach est bien positionnée.
A côté des contrats glanés par Airbus Group par exemple, avec 23 hélicoptères H-145, et 50 avions A320 et A330 (7 milliards d'euros), les 535 millions d'euros du "presque" contrat pour la vente de 30 patrouilleur légers à Ryad n'ont certes pas fait la Une des médias, mais il y a là une opportunité à ne pas manquer pour plusieurs PME françaises.
Tous ces contrats sont à mettre au crédit du Ministère des Affaires étrangères qui a établit un "partenariat stratégique"avec le royaume saoudien. Une réussite qui fait figure d'exception au milieu des exceptionnels contrats d'armements, Rafale en tête, qui sont remportés grâce au travail du Ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Car ce partenariat stratégique comprend également un volet défense & sécurité, puisque d'une part, les hélicoptères Airbus sont destinées aux forces spéciales de la police saoudienne, et d'autre part, il s'agit d'équiper le gardes-côtes locaux de patrouilleurs légers et rapides.
Si ce dernier contrat n'est pas encore finalisé, c'est justement car il fait l'objet de nombreux rebondissements. Il semble aujourd'hui que ce soit le prix qui rebute. En effet, il faut dire que la bataille fait rage pour l'obtention de ce marché, ce qui a au fil des mois fait rehausser le coût de l'opération.
D'un côté le vendéen Ocea associé au girondin Couach. De l'autre Kership, la co-entreprise détenue par DCNS et Piriou. Et cela sans évoquer d'autres spécialistes impliqués comme Raidco,Ufast ou les CMN.
Si Kership a un moment semblé tenir la barre et filer vers l'obtention du contrat, il apparaît que les cartes ont été rebattues depuis.
En Aquitaine donc, on ne fait pas que des avions ou des lanceurs ! Couach, spécialiste des yachts, n'en est pas à son premier contrat d'armement. La société implantée à sur le bassin d'Arcachon depuis plus d'un siècle avait notamment obtenu en 2011 la vente de 2 patrouilleurs légers(photo en Une) pour le Yémen. Des patrouilleurs en attente à Gujan-Mestras en raison de la situation de guerre qui règne dans le pays... où l'Arabie Saoudite d'ailleurs, mène une actuellement une coalition.
Dans l'affaire du marché des patrouilleurs saoudiens, Couach propose des coques en composite, alors que la demande portait sur des coques en aluminium. Le client aurait-il changé d'avis ? D'autant plus que le composite est une spécialité régionale, et le contrat comporte un volet maintenance. C'est un sujet, le nautisme, auquel on s’intéresse d'ailleurs pour la prochaine étape du développement d'Aerocampus Aquitaine...
Quoiqu'il advienne, le contrat tombera dans l'escarcelle française...A suivre.
A côté des contrats glanés par Airbus Group par exemple, avec 23 hélicoptères H-145, et 50 avions A320 et A330 (7 milliards d'euros), les 535 millions d'euros du "presque" contrat pour la vente de 30 patrouilleur légers à Ryad n'ont certes pas fait la Une des médias, mais il y a là une opportunité à ne pas manquer pour plusieurs PME françaises.
Tous ces contrats sont à mettre au crédit du Ministère des Affaires étrangères qui a établit un "partenariat stratégique"avec le royaume saoudien. Une réussite qui fait figure d'exception au milieu des exceptionnels contrats d'armements, Rafale en tête, qui sont remportés grâce au travail du Ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Car ce partenariat stratégique comprend également un volet défense & sécurité, puisque d'une part, les hélicoptères Airbus sont destinées aux forces spéciales de la police saoudienne, et d'autre part, il s'agit d'équiper le gardes-côtes locaux de patrouilleurs légers et rapides.
Si ce dernier contrat n'est pas encore finalisé, c'est justement car il fait l'objet de nombreux rebondissements. Il semble aujourd'hui que ce soit le prix qui rebute. En effet, il faut dire que la bataille fait rage pour l'obtention de ce marché, ce qui a au fil des mois fait rehausser le coût de l'opération.
D'un côté le vendéen Ocea associé au girondin Couach. De l'autre Kership, la co-entreprise détenue par DCNS et Piriou. Et cela sans évoquer d'autres spécialistes impliqués comme Raidco,Ufast ou les CMN.
Si Kership a un moment semblé tenir la barre et filer vers l'obtention du contrat, il apparaît que les cartes ont été rebattues depuis.
En Aquitaine donc, on ne fait pas que des avions ou des lanceurs ! Couach, spécialiste des yachts, n'en est pas à son premier contrat d'armement. La société implantée à sur le bassin d'Arcachon depuis plus d'un siècle avait notamment obtenu en 2011 la vente de 2 patrouilleurs légers(photo en Une) pour le Yémen. Des patrouilleurs en attente à Gujan-Mestras en raison de la situation de guerre qui règne dans le pays... où l'Arabie Saoudite d'ailleurs, mène une actuellement une coalition.
Dans l'affaire du marché des patrouilleurs saoudiens, Couach propose des coques en composite, alors que la demande portait sur des coques en aluminium. Le client aurait-il changé d'avis ? D'autant plus que le composite est une spécialité régionale, et le contrat comporte un volet maintenance. C'est un sujet, le nautisme, auquel on s’intéresse d'ailleurs pour la prochaine étape du développement d'Aerocampus Aquitaine...
Quoiqu'il advienne, le contrat tombera dans l'escarcelle française...A suivre.