Ce week-end avait lieu à Bordeaux le 90ème congrès de l'Union Nationale des Combattants. L'occasion de saluer la mémoire de ceux qui se sont battus pour la France, que ce soit il y a un siècle comme en 2016.
L'Union Nationale des Combattants est une association qui oeuvre à faire vivre la mémoire et transmettre l'héritage de ceux qui se sont battus pour la France: le devoir de mémoire. Et cette année, elle organisait son congrès annuel à Bordeaux. Un événement rassemblant près de 2500 personnes pour des réunions de travail, cérémonies et une assemblée générale !
L'Union Nationale des Combattants est une association qui oeuvre à faire vivre la mémoire et transmettre l'héritage de ceux qui se sont battus pour la France: le devoir de mémoire. Et cette année, elle organisait son congrès annuel à Bordeaux. Un événement rassemblant près de 2500 personnes pour des réunions de travail, cérémonies et une assemblée générale !
Une cérémonie d'hommage aux anciens combattants se déroulait donc samedi 21 mai sur l'esplanade des Quinconces (par 30°c, il fallait le faire !), devant une foule nombreuse.
Et dimanche matin, c'est au Palais des Congrès, devant une salle comble, que se déroulait une grande assemblée générale de l'UNC. En présence du Secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, Jean-Marc Todeschini, de la Députée Marie Recalde (et d'autres élus comme Gilles Savary, Sandrine Doucet ...) et du président de l'UNC Gironde, Joël Le Cloître, dont je vous cite quelques mots de son mot d'accueil publié par l'UNC Gironde.
"C’est un honneur d’organiser une telle manifestation, c’est aussi un défi qui est lancé. Véritable démonstration publique, un congrès national c’est témoigner par nos travaux que nous sommes toujours présents en tant que mouvement national. Forts de nos convictions et de nos valeurs, nous mettrons toute notre détermination pour : développer la médiatisation de l’UNC, être à la hauteur de l’image de la capitale Girondine et de ses nobles invités. Ce « Bordeaux nouveau » dont on parle chaque jour davantage, nous souhaitons vous le faire partager."
Un vétéran du Commando Kieffer s'éteint.
Peu avant le week-end, on apprenait par ailleurs avec tristesse le décès de René Rossey, vétéran du 1er BFMC. Il avait participé le 6 juin 1944, à Colleville-Montgomery, au débarquement de Normandie.
Le 1er BFMC, ou 1er bataillon de fusiliers marins commandos, qu'est ce que c'est ? Eh bien vous le connaissez probablement surement mieux sous le nom de "Commando Kieffer", la seule unité française à avoir pu poser le pied sur les plages de Normandie avec les alliés le 6 juin 44 !
Le 1er BFMC, ou 1er bataillon de fusiliers marins commandos, qu'est ce que c'est ? Eh bien vous le connaissez probablement surement mieux sous le nom de "Commando Kieffer", la seule unité française à avoir pu poser le pied sur les plages de Normandie avec les alliés le 6 juin 44 !
Et afin de lui rendre honneur, je me contenterai de citer ses propres mots, tirés de son témoignage dans le livre du journaliste Jean Marc Tanguy sur le Commando Kieffer (retrouvez d'ailleurs un article plus détaillé sur le blog du journaliste Le Mamouth): "Je ne regrette plus rien. Tout le monde me dit, « tu es parti, tu aurais pu te faire tuer, tu n’avais même pas 18 ans ! ». Le contexte de l’époque était de libérer la France. J’aimais la France, ma patrie, et j’y allais. Je ne disais pas, « tiens les autres vont faire le boulot ». C’est pour ça que je suis parti, sinon je serais resté tranquillement chez moi à bouffer des olives, et du raisin, et des dattes. Je suis parti pour ça. Pas pour pavoiser, non, non."
Une humilité qui ne peut que nous aider à réfléchir aujourd'hui. Il ne reste donc plus que six vétérans du Commando Kieffer sur les 177 qui se lancèrent dans la mission de libération de la France occupée.
Profitons-en également pour rendre hommages aux cinq gendarmes qui ont perdu la vie en fin de semaine dernière. Quatre dans le crash de leur hélicoptère H145 dans les Hautes-Pyrénées, et un membre du GIGN d'Orange lors d'une intervention pour déloger un forcené. Il était en tête de la colonne d'assaut.
Jeudi après-midi enfin, c'était un caporal-chef du 3e régiment de hussards de Metz qui perdait la vie lors d'un entraînement. Son véhicule, un VBL, sortant de piste et effectuant plusieurs tonneaux. Ce fut une longue semaine...