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Journée commémorative de la disparition du capitaine Michel Croci sur la BA 106

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Journée emplie d'émotions hier avec la commémoration sur la base aérienne 106 de Bordeaux -Mérignac de la mémoire du Capitaine Michel Croci, qui a donné son nom à l'enceinte. Michel Croci était pilote sur Jaguar. Son avion fut abattu au Tchad en 1984.

Vous êtes-vous déjà demandé d'où venait le patronyme des bases aériennes françaises. En ce qui concerne la base aérienne 106, le nom de Michel Croci fait référence à un pilote de chasse, alors commandant d'escadrille à Bordeaux, qui trouva la mort lorsque son chasseur jaguar fut abbatu au Tchad en 1984. Sauf erreur de ma part, il s'agit du dernier pilote de chasse français mort en opération.

Une cérémonie en sa mémoire avait lieu ce mercredi 25 janvier. Vous y noterez qu'on avait pour l'occasion sorti un Jaguar du musée.

Le capitaine Michel Croci - Archives

Les anciens du 4/11 « Jura » et de la 11ème escadre de chasse se sont réunis sur la BA 106 pour commémorer la disparition du capitaine Croci. L'escadron de chasse 4/11 "Jura"était le quatrième escadron de la "11e Escadre de chasse" 11e escadre de chasse stationnée à Toul-Rosières où le capitaine Croci fut affecté, puis il fut recréé sur la base aérienne 188 de Djibouti. Il est alors, en 1973, le seul escadron de chasse outre-mer. Constitué de deux escadrilles, la SPA 158 « Serpentaire » et la SPA 161 « Sphinx », ses missions sont diverses : assaut classique, appui des troupes au sol, reconnaissance tactique, Défense aérienne à basse et moyenne altitude et participation à la force d’action extérieure. Dissous le 31 décembre 1978, il renaît dès le lendemain pour s’installer sur la base girondine, équipé d’avions de combat de type Jaguar. Le 9 février 1979, le commandant de la 11e escadre confie les fanions du Serpentaire et du Sphinx à leurs deux nouveaux commandants d’escadrille, le capitaine Croci pour la SPA 158 et le capitaine Goutx pour la SPA 161 

Toujours au 4/11, mais stationné sur la base de Bordeaux-Mérignac, le capitaine CROCI assure les fonctions de commandant de l’escadrille SPA 158, puis chef des opérations à partir du mois de Septembre 1982. Lors d’un détachement en Afrique, le 25 Janvier 1984, dans le cadre de l’opération MANTA, le capitaine CROCI trouve la mort en service aérien commandé. Le vendredi 3 Février, ses obsèques sont célébrées sur la base aérienne 106 de Bordeaux. La mention « Mort pour la France » est attribuée au capitaine CROCI par décision du ministre de la défense.

(source Armée de l'air)

Archives

D'autres photos de la cérémonie du 25 janvier 2017. La base aérienne 106 dont vous pouvez désormais suivre l'actualité sur Facebook.





Vers une structuration de la filière française de recherche stratégique ?

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Ce 25 janvier se déroulait à l'initiative de la DGRIS la première conférence réunissant, sous la présidence du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, l’ensemble de la communauté nationale de recherche stratégique de défense. Objectif: la structuration de la filière française de recherche stratégique.

La France va-t-elle enfin pouvoir disposer de sa propre filière de "War Studies" ? Cette question, de nombreux chercheurs qui travaillent sur les questions de défense au sein de l'administration, des think tanks, ou du monde universitaire se la posent depuis des années. Et des voix de plus en plus fortes se font entendre !
Non pas que la ressource n'existe pas, au contraire (!), c'est plutôt qu'elle souffre d'un manque de soutien et de structuration. Et donc de visibilité ! En France... et surtout à l'international (même si on a parfois de belles surprises comme aujourd'hui ! voir le Tweet ci-dessous). Il est vrai que les anglo-saxons ont sur ce point une avance considérable... une avance qui se traduit en terme de soft power.



Face à un environnement stratégique complexe, la nécessité d’exploiter une recherche stratégique de haut niveau apparaît indispensable aux travaux d’analyse du ministère de la Défense. Le chapitre "Connaissance et anticipation"était d'ailleurs une des clés du Livre Blanc de 2013.

Organisée par la DGRIS (Direction générale des relations internationale et de la stratégie), la conférence du 25 janvier réunissait l’ensemble des acteurs de la communauté nationale de recherche stratégique, qu’elle soit publique ou privée. Il s’agissait plus particulièrement d’identifier les attentes réciproques entre chercheurs et décideurs et de valoriser le caractère opérationnel de cette recherche. Un des moments forts en était les deux tables rondes animées par le journaliste de défense Jean-Dominique Merchet, puis le Directeur de l'IRSEM (Institut de recherche stratégique de l'Ecole Militaire), Jean-Baptiste Jeangène Vilmer.

L'autre moment fort, ce fut la signature d'une convention tripartie entre le Ministère de la Défense, les Universités de France, et le CNRS dans le cadre du Pacte Enseignement Supérieur
Il en résulte désormais de l'avis général, comme le déclarait Philippe Errera, Directeur de la DGRIS, en introduction: 
"Les universités ont un rôle clé à jouer, un rôle bien plus important que celui qu’elles jouent aujourd’hui.(...)Ce partenariat nous apparaît aujourd’hui comme une évidence. Les laboratoires de recherche français regroupent une expertise de qualité directement utile à une meilleure compréhension de notre environnement stratégique. Cette expertise doit cependant être confortée et maintenue dans la durée.  C’est pourquoi le Plan Enseignement Supérieur accorde une place de choix au soutien à notre ressource la plus précieuse : les femmes et les hommes qui conduisent et qui conduiront la recherche stratégique." 



Les 4 axes principaux du Pacte Enseignement Supérieur (extrait de la plaquette de présentation disponible ICI):
  • AXE 1 – Contribuer à la constitution d’une lière « Études Stratégiques » en France : institutionnaliser nos liens avec le monde de la recherche universitaire sur les études stratégiques, et plus spécifiquement participer à la mise en place d’une filière « Études Stratégiques », inspirée des War Studies anglo-saxonnes, afin d’attirer les meilleurs talents vers ce domaine de recherche. 
  • AXE 2 – Aider prioritairement les jeunes chercheurs et favoriser leur employabilité : accompagner les jeunes générations au départ de leur carrière universitaire (doctorat, postdoctorat, premier poste de chercheur à responsabilité académique) afin de contribuer à accroître de façon pérenne ce vivier. 
  • AXE 3 – Développer une logique d’excellence : créer un label d’excellence attractif au profit des universités (reconnaissance de leur excellence dans ce domaine), des étudiants (insertion professionnelle accrue), des entreprises (identification d’un vivier qualifié) et du ministère de la Défense (liens privilégiés avec une expertise scientifique pointue dans ses domaines d’intérêt stratégique). 
  • AXE 4 – Rayonner : contribuer au rayonnement de la pensée stratégique française sur la scène européenne et internationale.

En chiffres, le plan prévoit 2,5 millions d’euros de budget annuel; 40 chercheurs  financés par an; 3 centres labellisés « Centre d’excellence »; 1 Groupement d’Intérêt Scientifique  « défense et stratégie »; 1 club de partenaires privés; 1 convention tripartite MINDEF/DGRIS - CNRS - CPU (signée ce 25 janvier sous les yeux du Ministre de la Défense).

Le pacte devrait bien sûr intéresser de nombreux acteurs - à Bordeaux par exemple où la filière connaît un développement sans précédent sur plusieurs fronts - et tout l'enjeu sera désormais de générer, renouveler, les forces vives de la réflexion stratégique nationale.

A noter que le ministre, Jean-Yves Le Drian, a semblé lors de son riche discours de clôture, particulièrement sensible à cette question.


Patrice Caine, PDG de Thales Group, élu "mérignacais de l'année"

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Pour sa première édition, le Trophée du "Mérignacais de l'année" a été remis à Patrice Caine, Président Directeur Général du groupe Thales. Une récompense justifiée quand on se rappelle qu'avec son nouveau campus inaugurée en 2016, Thales a investi sur la commune de Mérignac près de 200 millions d'euros.

Photo: Patrice Caine au centre, accompagnée de la Députée Marie Récalde et du Sénateur Maire de Mérignac Alain Anziani -Photo Municipalité de Mérignac.


La "capitale aéronautique" de Nouvelle Aquitaine met en valeur ses acteurs en créant le Trophée du "Mérignacais de l'année", une distinction qui récompense un acteur du monde économique à l'origine d'une initiative particulièrement marquante durant l'année écoulée.
Pour sa première édition, c'est donc Patrice Caine, dirigeant de Thales Group depuis 2014, qui est l'heureux élu. Ancien élève de la promotion 1989 de l’École polytechnique et diplômé en 1992 de l’École des mines de Paris, il rejoint le groupe Thales en 202, et en devient le Président Directeur Général en décembre 2014. A tout juste 47 ans, il est l'un des plus jeunes PDG d'un grand groupe industriel.

Lire sur le blog: A Bordeaux, Thales prépare l'aéronautique du futur



Pourquoi mérignacais de l'année ? Tout simplement car depuis cet automne 2016, Thales accueille sur son campus technologique de Mérignac 2600 salariés grâce à la réunion de ses sites de Pessac et du Haillan (Thales systèmes aéroportésThales Avionics, puis progressivement, des services de région parisienne).
Fleuron de l'innovation, ce campus du futur est le plus gros investissement réalisé depuis 40 ans sur l'agglomération bordelaise avec un montant qui s'élève à 210 millions d'euros.
Construit en 18 mois, le site du Campus, qui jouxte l'usine d'assemblage du Rafale de Dassault Aviation, s'étend sur 60 000 m² (16ha) et est composé de 6 bâtiments.


Aerocampus s'implante en Inde

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Aerocampus Aquitaine et les autorités de la région du Telangana en Inde ont signé vendredi 27 janvier un protocole d'accord (MoU) dans le but d'installer une académie aéronautique de classe internationale dans la ville d'Hyderabad.

Photo Aérocampus.

Aerocampus Aquitaine l'annonce depuis maintenant quelques temps, son succès grandissant l'amène désormais à regarder vers l'international. Et dans le sillage du contrat Rafale signé par Dassault Aviation avec l'Inde, c'est une grande partie de la filière aéronautique française qui conclue des partenariats dans ce pays.
C'est ainsi qu'Aerocampus va œuvrer à l'implantation d'une nouvelle académie à Hyderabad, dans la province du Telangana, destinée à offrir des cours centrés sur l'aéronautique: ingénierie, fabrication et le maintien en condition opérationnelle (MCO)... Le partenariat mettra bien sûr l'accent sur le développement des compétences chez les jeunes, mais aussi chez des professionnels expérimentés s'agissant des dernières tendances de l'industrie.

Divers acteurs industriels et universitaires sont associés au projet, qui comprend notamment l'identification des lacunes dans les compétences, ou encore la facilitation des certifications de l'académie par l'Agence européenne de la sécurité aérienne et de la Direction générale de l'aviation civile. 

Le MoU (Memorandum of Understanding) a été signé par le directeur général d'Aerocampus, Jerome Verschave et le représentant local, Jayesh Ranjan. 
Dans le même temps, un accord-cadre a été signé entre la province du Telangana et Bordeaux Métropole.

Ce même jour, Jérôme Verschave a également signé un accord de partenariat avec Muriel Caristan, déléguée générale de l'AFMAé (association pour la formation aux métiers de l'aérien), avec pour objectif d'officialiser le rapprochement déjà engagé entre les deux structures sur la mise en œuvre d'actions de formation continue. Le partenariat s'articule autour de 3 grands axes de collaboration non exhaustifs: 

  • le développement d'actions conjointes en terme d'offre de formation ou de certifications; 
  • la mutualisation des moyens et des ressources;
  • le développement de marchés nationaux et internationaux.


Requiem pour le FAMAS dans la Garde Nationale

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Jeudi dernier, le 26 janvier, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian était en Corrèze pour visiter les ateliers de Nexter Mechanics, où sont employées près d'une centaine de personnes.

Alors le ministre de la Défense se rendait jeudi à Tulle au sein du DETMAT (Détachement du Matériel), Jean-Yves Le Drian a aussi tenu un discours devant les employés de  Nexter Mechanics, site industriel durement touché par le passé.
Sur ce point d'ailleurs, il s'est montré rassurant quant à l'avenir de l'entreprise, dont l'ensemble du groupe (Nexter) va fusionner avec l'allemand KMW pour créer un géant européen de l'armement terrestre: "Nous avons créé un leader européen de l’armement terrestre. C’est une opportunité gagnant-gagnant aussi pour Nexter Mechanics."

On en a également appris  un peu plus sur la production des véhicules du programme SCORPION pour l'Armée de Terre. La première ranche "va être contractualisée au cours du 1er trimestre 2017. Il s’agira de 20 engins Jaguar et de 319 blindés multirôles. Et je suis en train de lancer une réflexion pour une accélération des cadences. J'espère aboutir tant que je serai dans mes fonctions".

Mais l'autre information qui nous intéresse, c'est la confirmation de la bouche du ministre en personne que - et cela devrait calmer les fans du "made in france... mais moins les spécialistes et les comptables - si le fusil FAMAS va bel et bien être remplacé dans les forces armées dans les prochaines années par le HK-416, il n'est pas encore l'heure de lui faire nos adieux.
En effet, le "fusil d'assaut de la manufacture d'armes de Saint-Etienne"équipera la fameuse Garde Nationale, créée dans la foulée des attentats de 2015: "J'ai décidé que la Garde nationale, telle que l'a voulue le Président de la République, sera dotée du fusil Famas".

Lire sur le blog: Ce métal stratégique, l'acier français



Pourquoi cette annonce à Tulle ? Eh bien car c'est chez Nexter Mechanics que se fait la rénovation des fusils FAMAS, et ce jusqu’en 2028, date à laquelle le HK 416 achèvera la transition,
Les 84 000 réservistes de la Garde Nationale hériteront donc du fameux fusil d'assaut français, pour la formation principalement.
Une si bonne nouvelle ? Attention... le FAMAS, aussi romantique soit-il pour certains vétérans, n'a pas moins vieilli et n'est plus vraiment aligné avec les standards actuels. Pour preuve, selon les auditions parlementaires du chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Jean-Pierre Bosser, les coûts en maintenance ont explosé ! "Un percuteur - de FAMAS -  représente 380 euros pour 3.000 coups de fusils et le prix de 6 chargeurs est équivalent à celui d’un HK-416."


Conférence - Les technologies et procédés lasers pour l'aéronautique

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Alors que se déroule du côté du palais des congrès à Bordeaux le colloque MEA (More Electric Aircraft) 2017 intitulé “Vers des aéronefs plus électriques” , l'ENSEIRB organise ce soir à Talence une conférence dédiée aux apports et applications lasers pour la fabrication et la maintenance des aéronefs, état de l’art, panorama des techniques, démonstration.

Technologies et procédés d'usinage et de traitement des matériaux, le renforcement des surfaces, le modelage de surfaces par laser, le contrôle non-destructif, la fabrication additive de pièces métal, l'aide à l'assemblage... les applications de la photonique dans l'aéronautique semblent aujourd'hui sans limites !

C'est dans l'idée de faire découvrir ces technologies et leur mise en oeuvre que l'ENSEIRB MATMECA propose ce jeudi 2 février une riche conférence sur ce thème.

Les différents intervenants seront: 

  • John Lopez, ingénieur de recherche CNRS - laboratoire CELIA 
  • Jean Paul Guillet , enseignant-chercheur Université de Bordeaux – laboratoire IMS
  • Laurent Jacoly, ‎ingénieur technico-commercial, FARO Europe
  • Guillaume Lafoy, ingénieur recherche et développement, Alphanov
  • Romain Ecault, ingénieur recherche et développement, Airbus Group Innovations

Cette session de formation est proposée à un public mixte d'étudiants et professionnels pour acquérir de nouvelles compétences sur une technologie diffusante de la photonique et consolider sa culture générale scientifique.
La plateforme de formation optique photonique lasers a pour ambition de structurer l'offre bordelaise de formation sur la filière de la photonique afin d'améliorer l'insertion des étudiants et d'optimiser la compétitivité des entreprises de ce secteur pour la montée en compétences de ses salariés.

Entrée gratuite, mais attention inscription obligatoire ce jour !  ICI.


Dassault Aviation au top des entreprises appréciées par leurs salariés

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Dassault Aviation grimpe sur la première marche du podium ! L'avionneur a en effet été élu N°1 au classement des 500 entreprises les plus appréciées par leurs salariés et par ceux qui travaillent dans le même univers.

Photo Dassault Falcon.

Le magazine Capitala réalisé pour la troisième année consécutive  - avec l'aide de l'institut Statista - une étude portant sur l'appréciation des grandes entreprises françaises par leurs salariés. Second en 2016, Dassault Aviation accède cette année à la première place et devient l’entreprise la mieux notée par les salariés.
L'enquête a été menée auprès de  20 000 personnes dans 2 100 entreprises de plus de 500 salariés.

Les employés devaient répondre aux deux questions suivantes: 

  • «Sur une échelle de 0 à 10, indiquez à quel niveau vous recommanderiez votre employeur à vos amis ou à votre famille»;
  • « D’après ce que vous savez des employeurs suivants de votre secteur d’activité, les recommanderiez-vous à votre entourage?»

C'est ainsi que Dassault Aviation arrive en tête. L'industrie aéronautique demeure très bien représentée puisqu'à la 2ème place, on ne retrouve nul autre qu'Airbus Group ! Thales est 14ème. Quand on sait que l'on peine à recruter des jeunes dans le secteur...


Le FA-18 Super Hornet s'offre une seconde jeunesse face au F-35

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Sous le feu des critiques du Président Trump, le programme F-35 plie mais ne rompt pas. Boeing compte cependant développer une version modernisée de son vénérable F-18. Une alternative crédible au F-35 ? Le débat fait rage aux USA. Mais pour nous français, ce serait surtout une rude concurrence pour le Rafale.

Illustration: vue d'artiste du F/A-18 Avanced Super Hornet - Boeing.

On annonçait il y a peine quelques moins encore la fin programmée de sa production, mais voici que le F-18 de Boeing pourrait encore avoir belles années devant lui.
L'hypothèse de cette nouvelle jeunesse trouve sa genèse dans les  tumultes du programme F-35, et l’élection de Donald Trump.

Lockheed-Martin, sous la - grosse - pression de la nouvelle administration (en particulier le nouveau Secrétaire à la Défense, James Mattis), vient  revoir le prix unitaire de du F-35 à moins de 100 millions de dollars, mais cela suffira-t-il ?
En effet, dans l'autre temps, Donald Trump avait tweeté (sic) en décembre: «Sur la base des coûts considérables et des dépassements de coûts du Lockheed Martin F-35, j'ai demandé à Boeing de prix à un F- 18 Super Hornet!» De plus, un mémo signé par James Mattis et diffusé par USNI News, révèle que les capacités opérationnelles du F-35C avec celle du F/A-18 E/F Super Hornet vont être comparées afin de déterminer si des améliorations portées à ce dernier seraient de nature à constituer « une alternative compétitive et rentable. »



Si ces déclarations mettent avant tout la pagaille en bourses, il est vrai que Boeing travaille depuis 2013 sur une version modernisée de son chasseur F-18, le F/A-18 Avanced Super Hornet.
Cette mise à jour est censée selon l'avionneur rapprocher le Super Hornet du F-35 en terme de capacité, y compris la furtivité, sans toutefois l'égaler sur ce point. Dan Gillian, vice-président des programmes F / A-18 et EA-18 de Boeing, a même déclaré dans une ITW donnée à Business Insider ces mises à jour seront considérables et permettront de combler les lacunes de l'appareil. Selon lui, le F-18 a été conçu « dès le début d'une manière évolutive avec beaucoup de place pour la croissance de puissance, de refroidissement et de poids afin de pouvoir s'adapter aux changements au fil des ans ».
Ce discours rappellera à certains celui que l'on entend en France au sujet du Rafale, un avion qui connaîtra bientôt (en 2018) l'entrée en service de sa 3ème évolution, le standard F3-R.

La liste d'amélioration comprend des réservoirs de carburant 3 500 livres, réduisant la traînée de l'appareil, et capable d'étendre son rayon d'action d'environ 125 miles nautiques. Dan Gillian évoque aussi un radar infrarouge de recherche et de poursuite, qui serait la première de ces capacités incluses sur un avion de chasse américain depuis le F-14 Tomcat, un système de cockpit avancé avec un nouvel écran tactile de 19 pouces (comme sur le F-35 justement), une amélioration de l'avionique et de la puissance de calcul ainsi que d'une capacité accrue de réseautage pour recevoir des données de ciblage à partir de plates-formes comme le F-35 ou le Hawkeye E-2. Le Super Hornet "Advanced" serait également doté d'un radar de dernière génération, et surtout, d'un moteur amélioré.

S'agissant de la furtivité, on parle d'une signature radar diminuée de 50% !

On estime que le Super Hornet coûte aujourd'hui autour de 70 millions de dollars. La version "advanced" ne vaudrait que 10 millions supplémentaires, soit un coût unitaire encore largement en dessous de celui du F-35. 

Alors la question est de savoir si ce F-18 a une chance de venir mettre un danger le programme F-35 aux USA. Il est évident que l'avionneur tentera le tout pour le tout tant que Donald Trump occupera la Maison Blanche.
Mais c'est de l'étranger que pourrait venir le succès, et la mise en concurrence la plus rude pour le F-35, que de nombreux pays hésitent désormais ouvertement à acheter. C'est par exemple le cas du Canada qui semble se tourner vers Boeing. Un choix tout aussi politique qu'économique.

Canada mais aussi, Belgique, Finlande, Suisse... voire Inde où l'aéronovale se cherche un bimoteur, autant de marché intéressant Dassault Aviation et son Rafale et où ce nouveau F-18 pourrait bien venir jouer les perturbateurs inattendus.



Encore de magnifiques images nous provenant de l'exercice VOLFA

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Cela va décidément devenir une tradition, l'Armée de l'air nous gratifie une nouvelle fois de superbes images de ses exercices majeurs VOLFA 17-1 et ATHENA.

Source: Ministère de la Défense. Photos © B.Hennequin/Armée de l'air et © L.Marzin/Armée de l'air. Plus d'images sur la page Facebook des Forces Aériennes.

Du 23 janvier au 3 février 2017, la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan a été le théâtre d’un entraînement majeur de préparation opérationnelle. Avec non pas un, mais deux exercices ont été combinés : «Volfa» (préparation des forces aériennes) et «Athéna» (certification des forces spéciales air).

Volfa, si vous êtes lecteur assidu de ce blog, vous connaissez: il s'agit d'un exercice "semestriel" consacré à l’entrée en premier, cette capacité que les armées françaises s'évertuent à conserver. L'Armée de l'air notamment, permettant à la France de siéger au sein du club fermé des pays "Entry Force Capable".
Élaboré sur le thème de l’Entry Force (entrée en premier, en espace aérien contesté sur un théâtre de conflit), cette première édition 2017 (= "17-1") conduite depuis la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan s’est déroulée essentiellement au-dessus du Massif central.  

S'agissant des moyens déployés, on retrouve Rafale et Mirage 2000D,  avion radar E-3F, ravitailleur C-135, drone Harfang, commandos parachutistes de l’air, défense sol-air, radars mobiles, moyens de simulation.... L’Armée de Terre a participé avec des hélicoptères Tigre et Gazelle et la 11ème brigade de parachutistes. 
A noter la présence des allemands (Transall) et des danois (F-16).

Un autre exercice se déroulait donc dans la foulée de Volfa, il s'agit d'«Athéna», un entraînement bisannuel de certification des forces spéciales air (FSA). Les trois unités de l’Armée de l’Air labellisées « Forces spéciales », l’escadron de transport 3/61 «Poitou», le commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10) et l’escadron d’hélicoptères 1/67 «Pyrénées», étaient au cœur de l’exercice.
Les modules capacitaires d’appui aux opérations spéciales (MAOS) ont également été certifiés, nous apprend l'Armée de l'air.












Les aviateurs belges quitteront Cazaux en 2019

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Selon l'agence de presse Belga, les pilotes de l'armée de l'air belge seront formés aux USA à partir de 2019. Une nouvelle qui sonne donc la fin du programme de coopération franco-belge de formation des pilotes de chasse, l'Advanced Jets Training School.

Les pilotes de chasse de la "composante Air" des forces armées du Royaume de Belgique seront formés, dès 2019, à l’Euro-NATO Joint Jet Pilot Training (ENJJPT), une école installée sur la base aérienne de Sheppard, dans le nord du Texas. 

2019, pas une date hasardeuse, puisque cela coïncide avec le retrait des AlphaJet belges. Un avion vous l'aurez compris, que la France utilise aussi pour la formation de ses pilotes, mais dont, ici aussi, la retraite approche.
Ce déménagement, c'est surtout la fin du programme commun de formation franco-belge, qui a vu plus de 150 pilotes militaires belges qui ont été formés depuis 2004 en France dans le cadre de l'Advanced Jets Training School.

Les élèves-pilotes belges passaient en effet, par Tours, Dax (EALAT) ou Avord (transport), avant pour certains de se retrouver sur la base girondine de Cazaux, où lors d'une quatrième et dernière partie de leur formation, les stagiaires sont initiés aux techniques des opérations militaires avec un avion de chasse au sein de l’École de transition opérationnelle (ETO).

La France, qui rénove la formation de ses pilotes le programme FOMEDEC (nous en avons récemment parlé sur ce blog avec l'arrivée dans les prochaines années à Cognac des avions Pilatus PC-21) a un temps pensé à associer la Belgique, mais c'est donc finalement l'Amérique qui accueillera à partir de 2019 six à sept instructeurs et autant d'élèves.
Pour certains, la formation des pilotes militaires belges aux USA laissent même augurer du choix du futur avion de chasse dont le Royaume devra se doter après le retrait prochain de ses ses F-16. mais selon le général Vansina (le CEMAA local), « ce choix d’une filière de formation ne préjuge en rien de celui du prochain avion de combat ».
Pour rappel, la compétition sur ce dossier s'annonce agressive entre les avionneurs occidentaux.

Retour sur le bassin d'Arcachon où la base de Cazaux garde son caractère international avec la présence permanente sur place du "RSAF 150 Squadron" de Singapour depuis 1998. Escadron de formation qui vole lui sur M-346. Une rumeur évoquait pourtant l'année dernière son déménagement vers l'Italie. C'est en tout cas ce qu'on avait pu repérer dans une coupure de presse spécialisée (Combat Air Mag)... rumeur qui n'a jamais franchi les Alpes.


La BA 120 de Cazaux recrute une trentaine de commandos

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L'armée de l'air recrute localement ! La base aérienne 120 de Cazaux (BA 120) propose le recrutement d’une trentaine de militaires techniciens de l’air de spécialité commando. Ses besoins sont particulièrement ciblés vers les métiers d’équipier fusiliers de l’air et équipier maître-chien de l’air. Leur rôle consiste à assurer la protection de la force aérienne sur le territoire national comme sur les théâtres d’opérations extérieurs.

Mercredi 1er mars 2017, la BA 120 organise une après-midi découverte de ces métiers.

Au programme :
  • 13h30 : accueil
  • 14h00 : présentation du métier de fusilier commando en escadron protection
  • 14h30 : présentation des moyens nécessaires à la protection
  • 15h30 : démonstrations dynamiques
  • 15h50 : démonstration cynophile
  • 16h30 : information du centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA)

Message adressé aux jeunes :
« Vous accordez une grande importance à la défense et à l’éthique ?
Vous recherchez le sens du devoir et du combat ?
Vous avez le goût de l’effort et les qualités physiques pour des patrouilles de jour et de nuit ?
La BA 120 vous offre l’occasion de découvrir l’Armée de l’air par les métiers de la protection et de créer des vocations. 
Si vous êtes de nationalité française, que vous avez entre 18 et 30 ans, inscrivez-vous avant le 20 février 2017 à l’adresse suivante : recrutementba120@gmail.com ou au 05.57.15.53.98. »


Les forces spéciales reçoivent leurs premiers PLFS Sherpa

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Les forces spéciales françaises reçoivent ce mois-ci, avec un léger retard, leurs premiers véhicules lourds, à savoir des Sherpa Light du fabricant RTD. Des livraisons qui tombent à point nommé.

Alors que Renault Trucks Defense est à vendre et "aiguise les appétits", la Direction générale de l’armement (DGA) a qualifié le 30 janvier 2017 le standard initial des nouveaux véhicules lourds des forces spéciales françaises. 
C'est ainsi qu'un premier lot de 25 PLFS (poids lourd des forces spéciales) a commencé à être livré dès les premières heures de ce mois de février. Il s'agit de 4x4 "SHERPA Light"

Le programme bénéficiera à toutes les unités de forces spéciales, qui sont plus que jamais engagés sur les théâtres extérieures, avec parfois des véhicules d'un âge très avancé. Il y a donc urgence et c'est ce qui explique ce dévelloppement et cette livraison expresse (quand on compare avec des programmes classiques dans la défense).

Pour rappel, le contrat avait été notifié il y a un an pour 202 PLFS et 241 véhicules légers (VLFS). Leur dévelloppement et leur qualification n'aura pris que 13 mois. Un délai digne d'un achat "sur étagère".

S'agissant du véhicule léger, on a pu en avoir un bref - possible - aperçu lors de la visite du ministre Le Drian chez RTD.


Le dernier pilote vétéran du "Normandie-Niemen" s'en est allé

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Le colonel Gael Taburet est mort ce vendredi 10 février à l'âge de 97 ans. Il était le dernier pilote encore en vie du "Normandie-Niemen", ce célèbre régiment français ayant combattu sur le front de l'est durant la Seconde Guerre Mondiale.

Sur la photo un Yak-3 (avion russe utilisé à l'époque), un Rafale de l'escadron 2/30, ainsi qu'un Rafale décoré aux couleurs du Normandie-Niemen à occasion des 70 ans de la création du régiment en 2012.

De nouveau, le "Neu Neu" (surnom du Normandie Niemen") pleure l'un des siens. Gael Taburet est décédé ce vendredi sur la Côte d'Azur. 
Né le 12 novembre 1919 à Messac en Ille et Vilaine, Gaël Taburet s’engage à 18 ans dans l’armée de l’air et est reçu à l’école d’Ambérieu où il est breveté pilote le 13 avril 1939. Après des affectations au GT I/15 et GT III/15, il rejoint la Groupe de Chasse Normandie sur le front russe le 3 avril 1944. 

Valeureux pilote de la troisième escadrille, il abat son premier avion le 26 juin et termine la guerre avec six victoires dont une probable. Fidèle, il reste au sein du Normandie-Niemen qu’il suit en Indochine où il occupe le poste de chef des opérations.

Après deux années passées dans les forces françaises en Allemagne, il part en opération en Algérie en octobre 1960 et est affecté dès son retour en France, deux ans plus tard, au poste de Commandant de la base aérienne d’Orange.
Mis à la retraite en mars 1963 au grade de colonel, Gaël Taburet devient directeur de l’action régionale de l’institut de contrôle et de gestion.


Le Normandie-Niemen, ou "Neu-Neu" est connu pour avoir été le régiment d'aviation français qui a combattu sur le front de l'est au côté des russes à partir de 1942.
Le Général De Gaulle considère alors comme important que des soldats français - comprendre de la France Libre - soient présents sur tous les fronts. En lieu et place d'une division mécanisée, c'est une une unité aérienne qui est envoyée en URSS.

Sur les 99 aviateurs que comptera ce régiment durant la guerre, 42 mourront au combat. 

Au delà des aléas diplomatiques (et ils furent nombreux de 1945 à aujourd'hui), l'héritage du Neu-Neu est toujours vif au sein des forces aériennes françaises comme russes...

Commandeur de la Légion d'Honneur, Gaël Taburet est aussi titulaire de la Croix de Guerre 1939-1945, de la Croix de Guerre TOE, de la Croix de la Valeur Militaire, l'Ordre du Drapeau Rouge, de l'Ordre de l'Etoile Rouge, de l'Ordre de la Guerre pour le Salut de la Patrie, de la Médaille de la prise de Koenisberg, et de la médaille de la Victoire.

Ses obsèques sont prévues le 22 février en fin de matinée au Crématorium de Cannes. Le dernier acteur - et donc témoin - du Normandie Niemen est désormais le mécanicien André Peyronie.

Le régiment lui, continue de vivre à travers l'escadron du même nom (réactivé en 2012) basé à Mont-de-Marsan. Les Rafale ont certes remplacé les Yak-3, mais on n'y demeure bien conscient du poids de l'Histoire. Le "Neu Neu" fêtera d'ailleurs ses 75 ans cette année.

Gaël Taburet, avec notamment l'ambassadeur de Russie Alexandre Orlov en 2015. (Photo : DR)

Grand meeting aérien sur la BA 106 le 14 mai

Vers un duel F-18 vs Rafale pour l’aéronavale indienne

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Alors que se déroule ces jours-ci le salon aéronautique Aero India, le pays hôte, les déclarations se succèdent concernant les prochains achats potentiels de chasseurs. Aujourd'hui, c'est l'aéronavale qui est mise en avant. Selon les propos du ministre de la défense Manohar Parrikar, la marine indienne a besoin d'un avion bimoteur. Ce qui restreint ses choix à deux appareils.

Rafale en Inde, deuxième round. Après avoir signé en 2016 pour 36 chasseurs de Dassault Aviation, l'Inde, plus gros importateur mondial d'armement (14% du marché en 2015), n'en a pas fini avec le renouvellement de ses forces aériennes.

Aussi, New Delhi a émis ce 17 janvier une demande d’informations dans le cadre d’un programme "Multi Role Carrier Borne Fighters" (MRCBF), qui représenterait pas moins de  57 avions de combat pour son aéronavale.
On parle ici d'un avion moderne et surtout multirôle. Il devra pouvoir être mis en oeuvre depuis un porte-avions STOBAR (Short Take-Off But Arrested Recovery) ou CATOBAR (Catapult Assisted Take-Off Barrier Arrested Recovery). Dans ce dernier cas, il s'agit justement de la configuration du porte-avions français Charles de Gaulle. Et rappelez vous, on avait déjà évoqué cette similitude sur Pax Aquitania à l'été 2015.

Parmis les candidats, on retrouve donc les grands classiques: exit les MIG russes, et le Tejas indien, décidément pas au point, ce qui nous laissait avec quatre appareils que sont le Rafale (Dassault Aviation) et le F-18 (Boeing), désormais rompus aux opérations aéronavales dans la Marine Nationale et l'US Navy, ainsi que le F-35C (Lockheed Martin)et le Gripen suédois (Saab).
Saab qui fait justement beaucoup d'efforts (lire ICI et ICI) afin de séduire les indiens qui se cherchent un monomoteur.

Seulement voilà, un célèbre site spécialisé indien nous relayait hier les propos du ministre de la défense Manohar Parrikar: l'aéronavale veut un bimoteur !


Un duel entre bimoteurs


Suite à cette déclaration, deux candidats s'échappent donc en tête: notre Rafale Marine et le FA-18 Super Hornet américain. Et ce dernier, malgré son âge, ne saurait être sous-estimé quand on sait qu'il existe dans les cartons un important plan de modernisation.
Autre argument, les américains pourraient tenter de jouer la carte du "Make In India" en installant la production sur place. Enfin ça, c'est une hypothèse incertaine depuis l'élection du Donald Trump et son "America First"...

Lire sur le blog: Le FA-18 Super Hornet s'offre une seconde jeunesse


Côté français, on travaille, toujours, dans le but d'implanter durablement et solidement l'écosystème Rafale au sens large - y compris l'armement donc - en Inde. Même la formation professionnelle est comprise dans ces grandes manœuvres.

On n'oubliera pas non plus de remarquer une information passée quelque peu inaperçue le mois dernier: l'Inde et la France ont signé le 19 janvier un accord de coopération maritime dans l'Océan Indien. Un accord qui évoque la sécurité régionale et le partage d'informations entre les marines des deux pays.

Avec un rapide - et optimiste - calcul, on arrive à environ une centaine de Rafale. Des Rafale Marine donc, ainsi que 36 Rafale supplémentaires (au moins) pour l'armée de l'air, une hypothèse que l'on entend murmurer de plus en plus fréquemment en haut lieu sur place.

En tout cas, on ne pourra pas reprocher à la "Team Rafale", Dassault en tête, de ne pas s'investir chez notre si cher partenaire indien.



Mérignac et Biarritz grands gagnants des restructurations chez Dassault

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C'est la CGT qui le révèle à France 3, l'usine Dassault Aviation d’Argenteuil va connaître de forts mouvements. Ce sont jusqu'à 300 salariés qui pourraient ainsi être mutés sur les sites de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) et de Seclin (Nord). Dans le même temps, 1000 cadres devraient rallier Mérignac depuis le siège de Saint-Cloud.

La rumeur courrait depuis un certain temps, l'usine Dassault Aviation d'Argenteuil va être restructurée. Sur ses 950 salariés, 300 seront en principe être mutés sur Biarritz courant 2018 selon la CGT. On évoque aussi Seclin dans le Nord comme destination. Pas de commentaire de la direction du groupe.

Selon le syndicat toujours, il ne restera à Argenteuil que la production du tronçon avant des avions, et non plus le fuselage complet.
Cette décision entre dans le cadre d'un vaste plan de restructuration, qui vise à spécialiser chacun des neuf sites Dassault sur le territoire français. Il s'agira pour les sous-traitants d'arriver à suivre.


1000 salariés vers Mérignac ?

Outre Biarritz, c'est Mérignac qui devrait profiter des grandes manœuvres au sein du groupe. Et je ne vous apprends rien ici si vous êtes lecteurs de ce blog. Nous avions déjà pu remarquer en décembre dernier la volonté d'Eric Trappier, PDG du groupe, de rapprocher la direction des sites de production. Ce dernier déclarait d'ailleurs à Sud Ouest: "Nous avons un bassin d'emploi important à Bordeaux. Nous avons des surfaces disponibles. Et des hangars où nous mettons nos avions. Je souhaite que nos ingénieurs de soutien, d'études et de production se rapprochent des avions. (...) Nous sommes chez nous ici, avec Thales en face, et des accès améliorés. Nous avons un écosystème militaire particulièrement développé à Mérignac".



Et d'appuyer cette logique à travers la politique de ressources humaines de l'entreprise: "Il est logique de créer des postes à Bordeaux plutôt qu'à Paris. Je pense à notre direction générale du soutien militaire mais pas seulement. Toutes les autres directions de Dassault vont devoir dire quels services elles veulent transférer à Bordeaux. (...) Il s'agit bien dans mon esprit de plusieurs centaines de salariés de chez Dassault qui pourraient être transférés à Bordeaux. Nous y travaillons".

Des centaines ? Aujourd'hui, on évoque même un millier de salariés qui arriveront sur Bordeaux.

Etude de l'IRSEM sur les blogs de défense en France

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Le Ministère de la Défense, via l'IRSEM, publiait cette semaine une étude d'une cinquantaine de pages sur "les blogs de défense en France". L'état de l'art en quelques sortes, d'un domaine que l'institution a encore bien du mal à appréhender. Petit debrief.

Nous avons le plaisir d'accueillir sur ce billet les commentaires (en bleu dans le texte) de Loïc du blog Défens'Aéro. L'article sera de plus publié durant le week-end sur EchoRadar, en compagnie d'un second sur ce même thème rédigé lui par Thibault du blog Le Fauteuil de Colbert. Bonne lecture !


De prime abord, cette étude est à mon sens extrêmement bienvenue ! Une initiative heureuse alors que d'une part, il y a peu encore, certains "décideurs" fustigeaient le prétendue absence de débat stratégique dans notre pays (lire le billet « Esprit de défense es-tu là ? »publié sur ce blog le 14 juillet 2015), et que d'autre part, un grand mouvement de structuration de la recherche semble naître sous l'impulsion de plusieurs acteurs institutionnels ou associatifs (lien ci-dessous).



Une étude bienvenue également car elle récompense - ou plutôt consacre - d'une certaine façon le travail de toute une communauté, constituée de professionnels (journalistes, chercheurs, militaires...) et de passionnés.

Ainsi, l'auteur du rapport, le LCL Arnaud Planiol, chercheur en "Sociologie des forces armées"à l'IRSEM (Institut de Recherche Supérieur de l'Ecole Militaire), a travaillé avec une trentaine de blogueurs entre mars et octobre 2016 sur commande de la DICoD (le service de communication des armées) afin d'établir une véritable cartographie des blogs de défense en France.

Tentons donc d'en faire une brève revue. Avant toute chose, voici le lien où télécharger cette étude: en CLIQUANT ICI.


Un écosystème hétéroclite par nature

On remarquera en premier lieu les données très intéressantes que fournit cette étude, principalement issues d'un sondage mis à disposition des lecteurs sur une quinzaine de blogs, mais aussi via les témoignages de plusieurs acteurs. Les graphiques et statistiques en disent par exemple beaucoup sur le lectorat et ses habitudes.

[Aparté : alors oui Pax Aquitania n'en fait pas partie. Oui il y des oubliés "majeurs", des blogs très fréquentés - comprendre largement au dessus de la moyenne - dont les auteurs n'ont pas été consultés. Cela est dommage car quelques expériences auraient pu venir réfuter certaines conclusions de l'étude. Nous allons y revenir.
Mais si, comme le dit l'auteur, l'égo est un des moteurs du blogueur (!!), nous ne nous en offusquerons évidemment pas d'avantage ici. Place à l'analyse !]

L'étude enfonce quelques portes ouvertes, derrière lesquelles tout blogueur se retrouvera: oui un blog est une passion, oui un blog est extrêmement chronophage (cela se compte en milliers d'heures) et provoque parfois un sentiment "d'usure", et non un blog ne rend pas riche ! Particulièrement dans cette "niche" qu'est la défense. Comme on me l'a déjà dit: "Tu ferais mieux d'écrire sur le jardinage !".
Oui également, le blog est une forme d'autopublication, d'outil de promotion, et permet de se créer une certaine notoriété, ainsi qu'un réseau (note Défense'Aéro: sources et d’autres connaisseurs dans ce domaine, et parfois même des amis). C'est à ce dernier titre une activité très enrichissante.

Je ne peux bien sûr pas tout résumer ici (c'est pourquoi je vous invite activement à lire le papier) mais toute la question réside dans le fait de savoir si oui ou non, ces affirmations peuvent donner une image proche de la réalité. C'est selon moi peu probable, car comme le résume bien l'auteur dans l'introduction, "les pratiques d'un même format de publication sont tellement variées qu'il paraît illusoire de chercher à les cartographier".

Pour reprendre mon expérience personnelle, le blog Pax Aquitania a été conçu à l'origine pour exploiter l'actualité défense très dense dans ma région. Pour se faire une place, il fallait trouver un créneau. Et même si la réforme territoriale m'a donné un petit coup de pouce en élargissant l'Aquitaine à des bases comme Cognac et ses drones MALE, ou Limoges avec ses usines RTD, c'est très naturellement que mes écrits se sont élargis à des thèmes bien plus globaux.
Pour résumer, étant basé à Bordeaux, l'actualité sur Pax Aquitania reste centrée sur le tissu militaro-industriel très riche de l'Aquitaine, quand les analyses que je publie - plus rarement car elles demandent plus d'investissement - toucheront elles à un spectre beaucoup plus large, allant des relations internationales au futur de l'armement, en passant par nos opérations extérieures.
Aussi, je ne saurais absolument pas dire quelle sera l'évolution du blog après 2017, tant cela dépendra de l'actualité, de ma vie personnelle et professionnelle, et surtout je dirais de mon évolution / ma maturation intellectuelle. Bref, le milieu des blogs est par définition mouvant et ne dépend que de la volonté des auteurs.

En ce qui me concerne, mon blog Defens’Aero a été conçu, à son origine, afin de proposer diverses actualités sur l’aviation militaire internationale aux abonnés d’une page Facebook qui se consacrait exclusivement à la publication de photos d’avions. Il a par la suite, petit à petit, bien évolué et j’ai pris mon propre chemin en créant une page Facebook associée au blog et son compte Twitter. Aujourd’hui, Defens’Aero c’est une moyenne de 100 000 pages vues par mois, d’une page FB en constante augmentation en terme d’abonnés avec des lecteurs toujours plus fidèles, des articles quotidiens, des reportages et des exclusivités grâce à des sources solides partout en France. J’espère pouvoir tenir ce blog le plus longtemps possible, mais il y a beaucoup d’à-côté : études en université, vie personnelle, etc… Actuellement, le blog me permet de nouer des connaissances dans le milieu journalistique puisque je souhaite en faire mon métier, et cela m’a permis et me permet de faire quelque piges (dont Air Fan et Airpower magazine).

Une frontière entre professionnels et amateurs qui se rétrécit

Le journalistes sont avant-tout des journalistes (une formation, un métier) et non des blogueurs. Seulement, le blog est devenu pour une grande partie d'entre eux une "nécessité professionnelle", l'opportunité de fidéliser un lectorat sur ces questions précises et de promouvoir leur travail (livre, passages télévisés, etc…), sans toutefois remettre en cause leur activité au sein des rédactions.

Selon l'étude, 3 blogs concentrent la majeure partie du lectorat: Opex 360 de Laurent Lagneau, La voie de l'épée du colonel Michel Goya, et Lignes de défense de Philippe Chapleau. Seul ce dernier est journaliste (il manque cependant dans l'étude Le Mamouth de Jean Marc Tanguy, qui doit aisément se classer dans le trio de tête national en terme de fréquentation).

Les réseaux sociaux semblent eux être devenus le terrain de jeu (de chasse ?) du blogueur amateur. Si Facebook permettra de toucher le très grand public, Twitter sera lui plutôt un milieu de connaisseurs. L'étude aborde aussi d'ailleurs le difficile et important travail de modération que doit effectuer le blogueur. Une activité loin d'être de tout repos !

Je retiendrai de cette étude le fait que l'auteur ne remette pas en cause la compétence des blogueurs, et j'y vois même un geste de confiance envers la communauté à l'heure de la post-vérité... Il y pousse même les communicants de la Défense à nous faire plus confiance et à se rapprocher de nous, et de ne plus nous voir comme des "gêneurs".
D'ailleurs, même chose s'agissant des lecteurs, qui selon le sondage font largement confiance aux blogueurs: 38% "tout à fait confiance", 62% "plutôt confiance" (Lire la partie sur l'influence).

Attention donc, chaque auteur a désormais, après avoir pris connaissance de cette simple donnée, une responsabilité importante, et quantifiable. Il serait intéressant d'en débattre en parallèle de la crise de confiance qui touche les médias traditionnels.

En terme de consultations, cela devient flagrant. On en a mal pour le site du Ministère.


Quelle reconnaissance pour les blogueurs ? 

Venons en à la dernière partie du document qui aborde la prise en compte des blogs par le Ministère de la défense.
L'institution a visiblement, ne serait ce que par la réalisation de cette étude, la volonté de mieux appréhender le monde des blogueurs et indirectement de l'utiliser dans sa communication.

Passons sur la relation - "c'est compliqué" - entre les journalistes et le Mindef, pour regarder quelle est celle de ce dernier avec les blogs.
Là, l'auteur semble affirmer qu'il serait difficile voire impossible d'entretenir des relations avec les communicants du ministère sans détenir une carte de presse... ce qui n'est pas tout à fait vrai. Et même totalement faux en ce qui concerne Defens’Aero !

Extraits (cliquer pour agrandir):


Ou encore:



C'est ici que je regretterai de ne pas avoir pu participer, car je dois là justement affirmer le contraire: j'ai pu avoir des relations cordiales avec la majorité des services de communications de ma région comme le CFA ou l'Etat Major de Zone, ou, plus spécifiques avec les bases aériennes. Chaque fois, ce sont ces services qui m'ont contacté, invité, dans le cadre de campagnes et d'événements. On ne parle pas ici des opérations, ou de sujets sensibles... mais souvent de thèmes touchant au lien armées/nation. S'agissant des blessés de guerre par exemple, sujet traité régulièrement sur Pax Aquitania, ou des choses plus simples comme une exposition ou encore cet article la semaine dernière sur le recrutement de personnels à Cazaux, article qui a connu le jour même de sa publication une audience très convenable de 4000 lectures.
Au même titre que des organes de presse, je reçois des communiqués en provenance des armées. Libre à moi de les faire suivre, ou non. Mais dans la plupart des cas, je considère qu'il est de mon devoir de diffuser toute information pertinente auprès du grand public. C'était et cela restera un but majeur de ce blog.

Pour Defens’Aero, c’est aussi le même cas. J’ai personnellement toujours eu une très bonne entente professionnelle entre mon blog et les communicants au SIRPA Air, ainsi que ceux des bases aériennes ou de certains régiments de l’Armée de Terre. Contrairement à ce qui peut être lu dans l’étude, j’ai la chance de faire partie de listes de diffusion du Ministère de la Défense et je reçois, à ce titre, les communiqués de presse officiels, etc… Je ne compte plus le nombre de fois où, alors que le mail du voyage de presse demandait (parfois obligatoirement) une carte de presse, le SIRPA Air nous a autorisé à couvrir des exercices afin de faire des reportages pour nos lecteurs, ou encore lorsque ces mêmes communicants ont pris le temps de répondre (au téléphone ou par mail) à mes nombreuses questions.

Pour tout cela, nous remercions d'ailleurs les services précités pour leur confiance !


Un rendez-vous annuel des blogueurs de défense ?

L'auteur, faisant ce constat un peu pessimiste donc (cela dépend de quel point de vue), propose d'associer les blogueurs "amateurs"à toutes les communications du Ministère de la défense, carte de presse ou pas: "C'est en effet nier l'essence même des blogs qui permet à tout un chacun de se muer en pourvoyeur d'information". Je salue initiative, mais il faut d'ores et déjà se préparer à quelques résistances, et non des moindres ! Peut-être de la part certains journalistes ? Tout comme les blogueurs non-journalistes devront garder bien à l’esprit qu’ils ne sont pas journalistes !

De plus, il est préconisé de concevoir les blogs comme "des relais d'opinion qui pourraient utilement contribuer au maintient du lien armées-nation, ou nation-armées..." Des actions facilitées dans la réserve font aussi partie des pistes. Mais hors de ce cadre-précis, le critère de l'indépendance demeurera évidemment primordiale.

Enfin, comment associer plus activement la communauté de blogueurs ? Je retiens cette idée d'un rendez-vous annuel chapeauté par le ministère:





Certes, chaque blogueur a sa personnalité, ses opinions, sa "ligne éditoriale"... mais l'idée d'une rencontre au niveau national s'avère séduisante. On le voit déjà sur la toile, les coopérations entre auteurs, que ce soit de façon "bilatérale" ou sur une plate-forme (Theatrum Belli, EchoRadar...), donnent en général de très beaux résultats.


Arrêtons nous ici (nous pourrions encore écrire des lignes et des lignes) en concluant simplement que si bien sûr le monde des blogs est très difficilement cartographiable, c'est avant tout la preuve d'une extrême richesse ! Il nous revient au sein de cette communauté de saluer cette étude de l'IRSEM, qui contribue en partie à faire connaître les blogs et leur(s) auteur(s) un peu mieux. Si nous n'irons pas jusqu'à qualifier ce véritable écosystème d'opaque, il est tout naturel, voire primordial, que nos lecteurs soient en mesure de bien appréhender leurs sources d'informations.


PS: encore un mot, le collègue de Mars Attaqueconseille quelques blogs ces jours-ci ! 


Un Rafale Marine réalise un tir de missile stratégique ASMP-A

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Un Rafale M des Forces Aéronavales Nucléaires (FANu) a décollé depuis la base aérienne 702 d'Avord pour effectuer, après un vol de 4 heures, un tir d'essai du missile ASMP-A sur le centre DGA Essais de missiles de Biscarrosse. C'est ce que nous apprend un communiqué officiel du Ministère de la Défense. 

Une énième fois, la région de Biscarrosse a été vitrifiée par un essai de missile stratégique français. Virtuellement, je vous rassure !
En effet donc, le Ministère français de la Défense nous apprenait ce 14 février la réussite d'un tir de missile par la force aéronavale stratégique, autrement dit les Rafale de la Marine Nationale censés pouvoir porter le feu nucléaire, depuis - ou non en l’occurrence - un porte-avions.

Pour plus de détails, le communiqué de presse précise que l'appareil de la Chasse Embarquée «a effectué un vol de plus de quatre heures, rassemblant toutes les phases caractéristiques d’une mission de dissuasion aérienne : vol de liaison, ravitaillements successifs, pénétration en basse altitude, suivi de terrain et tir de précision d’un missile ASMP-A sur une zone d’essais du centre DGA Essais de missiles de Biscarrosse».

Toujours selon le Mindef, ces tirs d’évaluation des forces constituent une démonstration de la fiabilité du système d’armes aéroporté dans la durée et renforcent la crédibilité technico-opérationnelle de la dissuasion. En effet, tout comme les tirs de missiles balistiques M-51 depuis les SNLE, ceux effectués par des Rafale contribuent à rappeler que la France dispose de plus d'une corde à son arc, pour imager simplement.
Grâce au missile air-sol moyenne portée amélioré (ASMPA) fabriqué par MBDA, le Rafale dispose d'un  missile de croisière pouvant emporter une charge nucléaire d'environ 300 kilotonnes à une distance de l'ordre de 500 km.

Après ce tir réussi, les FANu qui ont pu recevoir dans la foulée les félicitations du ministre Jean-Yves Le Drian qui a « exprimé sa grande satisfaction après le nouveau succès d’un tir de missile sans charge nucléaire » et « adressé ses vives félicitations à l'ensemble des femmes et des hommes des forces, de la Direction générale de l’armement (DGA), de la Gendarmerie nationale et des entreprises qui ont œuvré à ce nouveau succès de la dissuasion française».

Outre les FANu et les sous-marins de la Marine, l'Armée de l'air dispose elle aussi de la capacité nucléaire grâce aux Forces Aériennes Stratégiques (FAS), qui elles se sont justement entraînées à la conduite d'un raid nucléaire entre le 7 et le 9 février dernier dans le cadre de l'exercice "BELOTE 2017-01".


Assystem va réaliser un banc de tests pour le retrofit des Mirage 2000D

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Assystem développera pour Thales dans ses locaux bordelais un banc de tests pour les Mirage 2000D. Des Mirage de l'Armée de l'air qui en effet, pour 55 d'entre eux, entrent en phase de rénovation à mi-vie.

Le temps du "tout Rafale" n'est pas encore venu dans l'Armée de l'air (contrairement à la Marine). Une partie des 2000D de la chasse française doivent en effet être renovés afin de rester opérationnels jusqu'en 2030, au moins. Cette rénovation à mi-vie comprendra une amélioration de l'avionique, l'ajout d'un pod canon 30mm, ainsi que le remplacement des missiles air-air MAGIC par des MICA et enfin l'intégration du pod de désignation laser Talios de Thales.

Et dans ce programme, le groupe d'ingénierie français Assystem vient d'être chargé par Thales Group du développement d'un banc de tests dédié "à la visualisation" des chasseurs français, apprend t-on dans un communiqué.



C'est principalement à l'agence bordelaise (Gradignan) d'Assystem que la mission consistant à mettre technologiquement à niveau le banc d'essais existant des Mirage 2000D reviendra. Des banc d'essais qui devraient être livrés dès l'été 2017. 





Dassault confie à Sabena la modernisation des Falcon 50 de la Marine

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Une partie des travaux de modernisation des quatre Falcon 50 de la Marine Nationale a été confié par Dassault Aviation à Sabena Technics. Ces travaux seront réalisés à Bordeaux.

Dassault Aviation vient de retenir Sabena Technics pour réaliser en partenariat les travaux de modifications à réaliser sur les quatre Falcon 50M de la Marine nationale. Ces appareils faisaient auparavant partie de la flotte gouvernementale et doivent donc désormais équipés pour la surveillance maritime, leur nouvelle mission au sein de la Marine.
Une des modifications notables porte sur la création d'une trappe permettant de larguer une embarcation de secours au plus près du ou des naufragés.


C'est sur le site bordelais (Mérignac) de Sabena Technics que les modifications seront apportées sur le premier Falcon 50M, un site dont les ateliers et le bureau d'études disposent des agréments Part-Fra 21G et 21J. Elles concerneront:
  • la conception de la modification, basée sur les concepts préliminaires et les spécifications de Dassault;
  • la fabrication du kit de modification; 
  • l'intégration du premier avion;
  • le contrôle, les essais et la certification, en partenariat avec les pilotes d'essais et les ingénieurs du département qualité de Dassault Aviation.

Pour Philippe Rochet, Directeur Général Délégué de Sabena technics, « Nous sommes ravis d'avoir franchi cette étape significative pour renforcer notre relation fructueuse avec Dassault Aviation, cette collaboration intelligente nous permet de travailler en étroite collaboration avec une autre équipe d'ingénieurs pour la première fois et de partager nos compétences pour fournir les plus hauts niveaux de qualité ».

Selon le communiqué de Sabena, le travail de modification sur le premier Falcon 50M doit commencer durant le premier trimestre 2018. La rénovation complète des 4 avions sera achevée fin 2019. Seul le premier Falcon 50M sera modernisé à Bordeaux, les trois autres exemplaires seront modifiés dans les ateliers de Sabena Technics à Dinard.


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