Quantcast
Channel: Pax Aquitania
Viewing all 1378 articles
Browse latest View live

Des chercheurs bordelais impliqués dans les découvertes sur TRAPPIST-1

$
0
0


L'information ne passe pas inaperçue, et pour cause ! Une équipe internationale emmenée par des chercheurs belges de l’université de Liège ont annoncé la découverte, mercredi 22 février, dans la revue Nature, de 7 exoplanètes à même d'accueillir la vie, et ce dans un même système, autour de l'étoile naine "Trappist-1", à 39 années-lumières de chez nous.

La NASA avait une nouvelle fois - c'est sa politique désormais - annoncé une grande découverte pour ce 22 février. Une découverte concernant selon les rumeurs la recherche sur la vie extra-terrestre. La réponse s'est incarnée à travers la parution dans la prestigieuse revue "Nature" d'une étude internationale identifiant grâce au, télescope spatial Spitzer de la NASA, pas moins de 7 exoplanètes gravitant autour de l'étoile naine "Trappist-1".

Si tout cela est chapeauté par la NASA, les chercheurs ayant mené cette étude sont en majorité européens et viennent notamment, en ce qui concerne les français, du CNRS, du CEA. Surtout, on aura remarqué sur Pax Aquitania que les recherches ont été en partie conduites au Laboratoire d'astrophysique de Bordeaux par trois scientifiques.


Le groupe de chercheurs a employé un télescope spécifiquement conçu pour cette mission au Chili et nommé "Trappist" (Transiting Planets and PlanetesImals Small Telescope). Mais ce n'est pas tout, les études ont nécessité un véritable tour du monde avec des outils au Maroc, aux Canaries, à Hawaï et en Afrique du Sud.


Sur les 7 exoplanètes, 3 sont dans une zone habitable, à la distance nécessaire de leur étoile pour que leurs températures moyennes soient proches de celles de la Terre. Elles présentent donc des conditions compatibles avec la présence d'eau liquide en surface. En théorie, la vie y est possible. La vie humaine, c'est moins probable !

Alors évidemment, même si cela peut faire rêver (voir l'affiche très "SF" fournie par la NASA qui décidément maîtrise très bien sa com' depuis quelques temps), le système Trappist-1 n'est pas encore notre prochain lieu de vacances, cependant la découverte est assez remarquable et fera date.
Comme le précise Franck Selsis, chercheur au Laboratoire d’astrophysique de Bordeaux (CNRS) et cosignataire de l’article, « ce n’est pas la première fois que l’on trouve un système planétaire avec sept planètes, mais c’est la première fois que les sept planètes en question sont toutes rocheuses ».

Trappist-1 est située dans la constellation du Verseau à 39 années-lumière de notre propre étoile, le soleil. A l'échelle de la galaxie, c'est la porte à côté. A l'échelle de l'espèce humaine en revanche...
C'est une "naine ultra-froide", dont la masse représente 8 % de celle du Soleil et dont le rayon équivaudrait -seulement - à celui de Jupiter.

Evidemment, la chance que ces planètes soient habitables est extrêmement mince et il reviendra désormais aux télescopes spatiaux dernières générations, comme le futur "James Webb Telescope", de nous en dire plus sur le système Trappist-1: présence d'eau, liquide ou non, d'une atmosphère, exposition aux radiations solaires, etc...

Quoiqu'il en soit, chaque année qui passe sur Terre, ce sont des dizaines d’exoplanètes qui sont découvertes par les chercheurs du monde entier, nous permettant d'en apprendre toujours plus sur notre "voisinage" stellaire.  Jusqu'à la perle rare ?

Bordeaux parmi les bons élèves de la lutte contre la radicalisation

$
0
0

Lancé à peine plus d'un  an après le début de la vague d'attentats qui allait toucher la France, un travail parlementaire des sénatrices Esther Benbassa (EELV) et Catherine Troendlé (LR) avait pour lourde tâche de juger de la prise en charge de la problématique "radicalisation" en France. Aujourd’hui le constat est sévère: c'est un « échec ».

Ce mercredi 22 février, les deux élues écologiste et Les Républicains ont remis leur rapport intitulé « Désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en France et en Europe ». Un rapport qui attention, ne sera pas publié avant l'été.
Comme on le pressentait, ce dernier préconise un changement de politique s'agissant de la lutte contre la radicalisation violente. Principalement, les centres de "déradicalisation" sont dans la ligne de mire, comme celui de Pontourny (Indre-et-Loire) que le président de la commission des Lois du Sénat, Philippe Bas, juge comme « un fiasco complet, tout est à repenser, tout est à reconstruire ».

Le rapport reconnaît le contexte de panique qui a perturbé la naissance des ces centres, mais n'excuse que certaines associations aient tenté de jouer la carte du « business de la déradicalisation ». La méthode "Bouzar" (sic) est y notamment montré du doigt. Pour Esther Benbassa, « ces associations ne connaissaient pas la question, elles se sont juste engouffrées dans la brèche, en menant des actions qui n’étaient pas à la hauteur des défis ».

Les sénatrices comme l'ensemble des décideurs préconise désormais une approche tournée vers la prévention et la réinsertion.

Et justement, parmi les bons points distribués, on retrouve le CAPRI, le centre d'action et de prévention des individus (oui mon illustration n'est pas à jour) basé à Bordeaux.
Nous en avions parlés ici dans les semaines suivant sa création en 2016, le CAPRI a choisi une approche "douce" favorisant la prévention. Ainsi, plusieurs personnes en voie de radicalisation et surtout non concernées par une procédure judiciaire en cours pour des faits de terrorisme ou de violence (ou figurant sur la liste des fichés S) sont suivies sur le long terme par des conseillers, juristes, psychologues, ou personnels du clergé...
Ce sont 36 jeunes qui ont été suivis par le centre depuis son ouverture selon Marik Fetouh, adjoint au maire de Bordeaux en charge de l'égalité et de la citoyenneté et porte-parole du CAPRI.
Le ministre de l'intérieur, Bruno Le Roux, s'était d’ailleurs rendu fin janvier à Bordeaux, au sein de la l'association, estimant que ce modèle devait avoir la chance de faire ses preuves à moyen terme, pouvant même être pérennisé à échelle nationale.
C'est tout le mal que l'on souhaite dans un pays qui, il faut le dire, partait de zéro en la matière.

Pour plus d'infos sur la structure, voir son site internet (radicalisation.fr) ou le libellé CAPRI sur Pax Aquitania.


Le Caracal "Pirate" pour bientôt ?

$
0
0

Attendue depuis presque 10 ans, la capacité d'appui-feu sur les Caracal est en passe de devenir réalité. Une campagne de tests a en effet été menée à Cazaux fin 2016 avec l'installation d'une mitrailleuse lourde M3M/GAU-21 du belge FN Hersthal sur les H225M de l'Armée de l'air.

Illustration: une M3M/GAU-21 sur un Puma belge.

La DGA-EV a mené sur la BA 120 de Cazaux une campagne d'essais au sol et en vol durant l'automne dernier avec la tourelle de 12mm "M3M/GAU-21" du fabriquant belge FN Hersthal, adaptée aux H225M Caracal de l'Escadron d'Hélicoptères 1/67 « Pyrénées ».

Lire l'article plus détaillé sur le blog Défens'Aero >>> ICI


L'armement lourd à bord des Caracal est au moins attendu depuis 2008 et l'embuscade d'Uzbin en Afghanistan (qui avait couté la vie à 10 soldats français et montré le manque criant de puissance de feu de nos armées en OPEX). L'hélicoptère ne disposait jusque là que de mitrailleuses MAG 58 de calibre 7,62 mm.
Cette capacité nous rappelle les fameux PUMA "Pirate" et leur impressionnante tourelle de 20 mm montée en sabord (canon GIAT M620).

Tout comme les M134 sur Gazelle, ces armes lourdes vont apporter, dans un premier temps au régiments de forces spéciales comme le 4e RHFS ou le « Pyrénées », une puissance de feu supplémentaire bienvenue. En effet, il est constaté depuis des années une montée en gamme des calibres utilisés par les groupes armés terroristes, dans la bande sahélo-saharienne notamment. En réponse, les hélicoptères des forces françaises doivent miser de façon croissante tant sur le blindage que sur l'armement.

Attention cependant, plus d'armements, c'est moins de place pour les hommes, ce qui prédestine donc plutôt les appareils équipés au rôle d'appui feu.

S'agissant précisément des Caracal, on se souviendra des propos d'un haut gradé de l'US Air Force à Cazaux cet automne lors de l'exercice Salamandre, qui avait justement déclaré que l'ajout de mitrailleuses lourdes en ferait un appareil redoutable.
Mais les possibilités ne s'arrêtent pas ici pour le H225M qui peut théoriquement embarquer des paniers à roquettes comme c'est le cas au Mexique, ou même un missile anti-navire Exocet comme le prévoit le Brésil.


Ci-dessous un Super Puma Air du «Pyrénées» à l'entraînement avec sa tourelle de 20 mm:

Photo publiée dans Air & Cosmos en 2015

Rencontrez les start-up technologiques chez Bordeaux Technowest le 13 avril

Les (très) bons chiffres du groupe Thalès

$
0
0

Le groupe Thalès présentait hier son bilan 2016 et confirmait par la même occasion sa très bonne dynamique. Avec un chiffre d'affaires de 14,9 milliards d'euros, et 16,5 milliards d'euros prises de commandes en effet, Thalès s'impose comme une des entreprises du moment.

Après une belle année 2015, Thales Group confirme en 2016 la bonne forme de l'entreprise, notamment initiée depuis l'arrivée de Patrice Caine en 2012 (et PDG depuis décembre 2014).
Le chiffre d'affaires de Thales a ainsi progressé de 6,8 % l'an dernier pour s'élever à 14,9 Mds €. Tous les secteurs d'activité du groupe sont impactés avec + 8,3% dans les transports, 5 % pour défense et sécurité, et jusqu'à 8,5 % dans l'aérospatial. 

Ci-dessous, les chiffres officiels publiés par thales Group le 28 février:
Très performant quand il s'agit de gagner des petits contrats, Thales Group cherche dorénavant à multiplier les grands contrats. Il en a engrangé 14 (d'un montant supérieure à 100 millions d'euros) en 2016. On parle ici notamment du drone Watchkeeper en Grande Bretagne - pendant que Safran triomphait en France avec le Patroller - ou bien sûr le contrat indien du Rafale. Thalès se place aussi dans le satellitaire (imagerie et communications), malgré la concurrence d'Airbus dans ce domaine.
A cette occasion enfin, le communiqué de presse nous fait parvenir les propos de Patrice Caine, Président-directeur général: « 2016 représente une nouvelle étape réussie de notre stratégie de croissance rentable. Les prises de commande se maintiennent à un niveau élevé, dépassant les ventes de l’année pour la quatrième année consécutive. La croissance organique du chiffre d’affaires a atteint +6,8%, portée par l’ensemble de nos activités. La rentabilité a continué de progresser en ligne avec nos objectifs de moyen-terme. Dans le même temps, nous avons augmenté les investissements dans l’innovation, la transformation digitale et le développement des talents.
Au nom du Conseil d’administration, je voudrais remercier l’ensemble des salariés du Groupe pour leur engagement dans le cadre du plan Ambition 10. Leur mobilisation permet à Thales de réaliser une transformation profonde, porteuse de croissance rentable et durable. »


Les NH90 de l'Armée de terre prêts pour l'aérolargage de plongeurs ?

$
0
0

Une campagne d'évaluation a eu lieu au mois de février afin d'analyser les capacités d'aérolargage de plongeurs et de leurs embarcations depuis un NH90 de l'Armée de terre. Une activité que l'on pensait réservée... à la Marine !

Nous étions habitués à voir de semblables images en provenance des commandos de la Marine Nationale, allant à l'eau depuis leur NH90 Caïman NFH (la version navalisée de l'hélicoptère), mais c'est une belle info que celle publiée hier par l'Armée de terre ! 
On avait déjà évoqué sur ce blog l'an passé les potentiels aménagements tactiques dont pourrait bénéficier une version du NH90 destinée aux forces spéciales, mais voici que le Ministère de la Défense nous dévoile les images des premiers essais - réussis - d'aérolargage de plongeurs par... l'Armée de terre !

Direction Montauban donc, où s'est déroulée lundi 20 et mardi 21 février une campagne d’évaluation. On avait vu le NH90 embarquer des quads pour les unités de reconnaissance, mais pour la première fois, ce sont des kayaks ("et le personnel dédié") qui font un tour dans les airs.

Ce sont onze sapeurs du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) qui ont participé à la mise en place de nouvelles procédures de largage à partir du NH90, en collaboration avec les équipes du groupement aéromobilité de la section technique de l’Armée de terre, le GAMSTAT.
L'article publié ce 1er mars par le Ministère de la Défense nous précise que le « drop » "consiste à sauter d’un hélicoptère en vol sur un plan d’eau, à une hauteur d’environ 5 mètres. Cette technique de mise en place permet aux plongeurs d’être déposés sur une zone fluviale, à partir de laquelle ils pourront s’infiltrer jusqu’à un point déterminé soit par la nage, soit par kayaks."

Il est également mis l'accent sur l'apport tactique considérable qu'amène le NH90 "Caiman" au sein de l'ALAT (Aviation légère de l'Armée de terre). En effet, sa soute permet d’embarquer six plongeurs et trois kayaks simultanément: "la rampe arrière permet la mise à l’eau des kayaks par les deux membres d’équipage, tandis que les plongeurs utilisent une porte latérale pour effectuer le grand saut."
Cela n'était en aucun cas possible avec les hélicoptères Puma et Cougar encore en service, étant donné de surcrît que tous ne disposent pas des modernisations permettant une tenue stabilisée de la hauteur - autrement dit d'un pilote automatique comme sur le NH90 - ce qui rend absolument inenvisageable toute mise à l’eau est interdite de nuit.

On imagine déjà sans peine la plus-value opérationnelle pour les unités de l'Armée de terre, ou bien sûr pour le COS (Commandement des forces spéciales) puisque le 4e RHFS (Régiment d'hélicoptères des forces spéciales) doit recevoir des NH90.

Au GAMSTAT désormais "de rédiger une fiche de procédures qui intégrera le manuel d’exploitation (MANEX). Il permettra ainsi aux différentes unités de l’ALAT dotées du NH90 d’exécuter ce type de missions en suivant les procédures expérimentées par les plongeurs du 17e RGP." 

Une nouvelle campagne de largage de plongeurs est déjà programmée en octobre 2017 avec un NH90 qui disposera d’une évolution du pilote automatique permettant une tenue de hauteur automatique en dessous de 15 ft (4,572 mètres).


Source/Droits : Armée de Terre




Le H160 d'Airbus sera le futur hélicoptère interarmées léger

$
0
0

Surprise aujourd'hui avec la révélation par le ministre de la défense lui-même, Jean-Yves Le Drian, du choix du H160, dernier né de la gamme Airbus Helicopters, comme base pour le programme du futur Helicoptère Interarmées Léger (HIL). Il s'agit d'un programme clé pour les trois armées françaises.



On ne s'y attendait pas vraiment, mais vous le découvrez à la lecture du tweet officiel ci-dessus: Jean Yves le Drian, ministre de la défense a annoncé à l'occasion d'une visite du site Airbus Helicopters à Marignane ce 3 mars 2017 que le H160 d'Airbus serait l'heureux élu du programme HIL.

Le HIL (nous en avons déjà parlé ici) doit être la prochaine machine qui viendra remplacer au sein de l'Armée de terre, de la Marine, et de l'Armée de l'air, un nombre très varié d'hélicoptères légers: exit les vénérables Gazelle, Fennec, Panther ou Alouette... 
Le besoin total avoisine les 160 à 190 appareils selon les mots du ministre, pour des livraisons à partir de 2024.

Le but principal: en finir avec les micro flottes de vieux appareils qui coûtent aujourd'hui très cher en frais de maintenance. Une mutualisation en quelque sorte, et ce malgré les besoins très différents des armées. Un exemple: dans la Marine Nationale, on veut un hélicoptère avec train d’atterrissage et non des patins.

Jusque là, on évoquait un hélicoptère léger de 4 tonnes, et les regards se sont longtemps tournés vers le H145M dont se sont notamment dotées les forces spéciales allemandes.
Mais depuis la révélation du H160 dans sa version civile, nombreuses sont les voix qui ont poussé pour le choix de cet appareil, ultra moderne, mais dont Airbus n'a pas encore présenté de version militaire.



Notre HIL de 4 tonnes... en fera donc 6 puisque c'est le poids annoncé du H160. Faut-il y voir une nouvelle norme de légèreté (l'hélicoptère lourd chez nous n'est pas tout à fait le même que chez nos alliés...) ?

Deux questions se posent maintenant: premièrement, ce choix peut-il contenter tout le monde, en raison comme je le disais de la grande diversité de missions des armées ? C'est peu probable, même si Airbus peut désormais réaliser un joli coup grâce à son programme d'armements modulaires "H Force". En tout cas, la décision politique elle, est prise. Aux industriels et militaires de travailler de concert.

Deuxièmement, quel budget pour quelle commande ? A ce stade c'est le grand flou pour un programme que les plus optimistes n'attendaient pas avant la prochaine loi de programmation militaire en 2020. Cependant le contexte étant mouvant, certains (le CEMA en personne) appellent maintenant à la préparation d'une nouvelle LPM dès 2017 (l'actuelle se termine en 2019), en résonance avec l'élection d'un nouveau Président de la République. Une nouvelle LPM donc, mais pas de Livre Blanc. C'est qu'il n'y a plus de temps à perdre.


Conférence "L'exploration des Nouveaux Mondes"


Etudes annuelles de l'INSEE sur l'aéronautique dans le Grand Sud Ouest

$
0
0

L'INSEE Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, en collaboration avec le pôle de compétitivité Aerospace Valley, ont publié fin février leur enquête auprès des établissements de la filière aéronautique et spatial implantés dans le Grand Sud-Ouest pour l'année 2016. Constat: le monde industriel de l'aéro et du spatial se porte bien, même si ce rythme constitue un défie important pour la supply chain.

Le "Grand Sud-Ouest", ensemble géographique et économique rassemblant les régions Nouvelle Aquitaine et Occitanie, avec leur capitale Bordeaux et Toulouse, rassemble près de 130 000 emplois dans le secteur de l'aéronautique et de l'espace. Défense compris. 
130 000, c'est 10% de l'emploi dans ces régions, et 30% de leur activité industrielle selon l'INSEE ! 
Conception, fabrication (51 000 salariés dans la construction aéronautique et spatiale), commercialisation, certification, MCO... les domaines sont extrêmement variés.

L'enquête sur la filière aéronautique et spatiale dans le Grand Sud-Ouest, est réalisée annuellement par l'Insee, en partenariat avec Aerospace Valley et  a pour objectif de "délimiter précisément le périmètre de la filière dans les anciennes régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, d'en mesurer le poids économique et d'en décrire le fonctionnement".


L'enquête se divise en 3 études toutes consultables via les liens ci-dessous:
Si l'on connait la bonne forme du secteur grâces aux résultats de grands groupes donneurs d'ordre, c'est la supply chain qui a toute l'attention de l'enquête. Car les entreprises sous-traitantes ou partenaires sont les forces vives de la filières avec 1064 représentantes sur...1079 entreprises.
Elles ont connu sur 2015 une augmentation de 8,3% de leur chiffre d'affaires et une croissance de l'emploi de 3,6%,  soit 3 000 emplois supplémentaires. Aussi, un autre signal encourageant concerne l'innovation puisque 40% des entreprises de la supply chain ont investi dans la recherche et développement (R&D).

Problème: l'accroissement de l’activité ne permet pas à ces petites structures de se diversifier, d'aller chercher les marchés là ou ils se trouvent, c'est à dire à l'international. Pire, la situation les rend plus que jamais dépendantes des grands groupes qui trustent en moyenne quasiment la moitié de leur carnet de commandes.

Cet écosystème est donc scruté à la loupe aujourd'hui tant par les autorités et industriels français que par la concurrence étrangère. C'est pourquoi il fait notamment l'objet de politiques d'aides comme c'est le cas par exemple s'agissant de la montée en cadence de la production du Rafale chez Dassault Aviation.


L'Inde compte développer un drone de combat avec l'aide de la France

$
0
0

L'Inde aimerait depuis des années développer un démonstrateur de drone de combat furtif, chose que l’état de son industrie de défense n'a pas encore rendu possible. Cependant, le pays compte désormais sur de récents transferts de technologies pour enfin avancer.

Pendant que les américains développaient leur X47-B, ou les européens les NEURON et le Taranis, l'Inde tentaient aussi à la fin des années 2000 de lancer son propre programme de drone de combat furtif: c'était il y a sept ans, et le projet se nommait alors AURA (photo et infographie ci-dessous) , pour "Autonomous Unmanned Research Aircraft". Un projet qui semblait cependant stagner.
Mais le média indien spécialisé dans les questions de défense, Livefist, révélait récemment que le programme était relancé de façon très concrète depuis le printemps 2016.

Ainsi, les premiers fonds budgétaires ont été débloqués pour ce qui se nomme désormais le "Ghatak".
Le Premier Ministre en personne, Narendra Modi aurait lui-même décidé en mai de l'année dernière de passer à la vitesse supérieure, et c'est 35 millions de dollars qui ont été alloués aux études préparatoires.

A cela s'ajoutent les 450 millions de dollars investis dans la motorisation du chasseur indien Tejas. Le moteur en question, le "Kaveri", devrait - nous révèle LiveFist - rapidement arriver à maturité grâce à un partenariat technologique avec la France et SAFRAN, mais surtout pouvoir être modifié afin d'équiper le drone de combat Ghatak.

Le journal, citant ses sources, laisse penser que le moteur Kaveri tout comme le drone Ghatak pourraient être dévoilés fin 2018, une fois que la phase de conception aura atteint un stade satisfaisant. Le fuselage serait déjà en cours de production.



Les fruits du contrat Rafale

L'information qui nous intéresse surtout ici, c'est bien le fait que l'Inde compte faire des avancées remarquables grâce aux industriels français.
Après avoir sondé divers industriels ayant développé des drones furtifs dans le monde (Lockheed-Martin, Dassault, Boeing, BAE Systems...), l'Agence de Développement Aéronautique indienne, l'ADA,  semble enfin pouvoir faire avancer le programme Ghatak grâce à la conclusion... du contrat Rafale en septembre 2016.

Car oui, nous le savons, le contrat Rafale en Inde comporte - et ce fut le fruit de longues années de négociations - près de 50% d'offsets, c'est à dire de transferts de technologies.
Et selon les dernières informations de Livefist en date de ce 7 mars, l'avionneur français Dassault Aviation est en discussions avancées avec l'ADA s'agissant de l'utilisation d'une partie des engagements liés au contrat Rafale. On parle ici notamment des logiciels, sur lesquels Dassault a acquis une expérience précieuse avec le programme  nEUROn.

Il y aurait déjà eu à deux reprises des rencontres entre les équipes de Dassault et de l'ADA, tandis que des membres de cette dernière auraient été invités en France pour se pencher de plus près sur le travail de Dassault autour du programme nEUROn.


Dassault Aviation s'accroche grâce au Rafale

$
0
0

L'avionneur Dassault Aviation a vu son chiffre d'affaires chuter de 14% en 2016, à 3,58 milliards d'euros, en raison de la faiblesse du marché de l'aviation d'affaires. Cependant, les bonnes affaires du chasseur Rafale viennent compenser le recul du marché civil.

Pendant des années, le grand public avait à l'esprit que Dassault Aviation vivait de ses ventes du Rafale... alors que 80% de son activité concernait le civil et la gamme Falcon. Depuis, les contrats export du chasseur ont été conclus en Egypte, au Qatar, et en Inde et la balance s'est rééquilibré... au bon moment dira t-on !
En effet, la crise qui frappe le marché des business jets s'éternise et c'est désormais grâce à son carnet de commandes militaire (en hausse à 20,323 milliards) que le groupe Dassault peut continuer à afficher sa bonne santé.

Avec un chiffre d'affaires de 3,586 milliards d'euros, en chute de 14% sur un an, Dassault Aviation annonçait cependant ce 8 mars compter sur une hausse de ce dernier pour l'année 2017... grâce au Rafale toujours !



Côté livraisons, ce sont 45 Falcon qui sortiront des usines d'assemblage en en 2017, contre 49 en 2016, et 55 en 2015.
S'agissant des Rafale, Dassault Aviation prévoit de livrer cette année 9 Rafale (la cadence est encore au stade minimal donc), dont 8 pour l'Egypte, qui en aura donc 14 à la fin de l'année sur les 24 commandés en 2015.



Le groupe espère d'autres contrats Rafale, en Inde notamment pour l'Armée de l'air ET la Marine. Nous en avons parlé récemment sur ce blog et il est peu probable que ces dossiers se concrétisent dans l'année. Il faudra être patient, mais les opportunités sont clairement à saisir. On n'oublie pas non plus les EAU où Dassault peut aller chercher un gros contrat de 60 appareils. 

Côté français, un seul Rafale sera réceptionné cette année. 32 doivent encore intégrer les forces françaises... avant qu'une cinquième et probablement dernière tranche soit commandée.

Dans ce contexte appréhendé sereinement donc, Dassault Aviation optimise ses méthodes de production et a annoncé hier le lancement d'un plan de transformation baptisé "Piloter notre Avenir", s'appuyant sur ses salariés et sur la transformation numérique.

Retrouvez les résultats chiffrés de Dassault Aviation en détails ICI : Communiqué financier du 8 mars 2017.


Cazaux dit adieu à ses Puma

$
0
0

Ce sont des oiseaux que l'on verra moins sur les côtes d'Aquitaine. Après 43 ans de bons et loyaux services à Cazaux, les SA 330 Puma du « Pyrénées » vont prochainement Solenzara en Corse. Une cérémonie était organisée ce 10 mars.

La base aérienne 120 de Cazaux est, vous le savez peut-être si vous êtes lecteur de ce blog, en passe de devenir le repère des hélicoptères Caracal français. En effet, un pôle « Caracal » doit être mis en place, ce qui facilitera bien des choses - la maintenance comme les opérations - pour l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » de l'Armée de l'air (et forces spéciales) qui les emploie.

Les H225M Caracal (la France en possède une vingtaine) seront bientôt tous hébergés à Cazaux puisque les 8 appareils que possède l'Armée de terre au sein du 4e RHFS à Pau vont rejoindre la Gironde, tandis qu'ils seront remplacés à moyen terme par des NH90 Caïman. Seule la DGSE va garder ses Caracal (3) au sein du GAM 56 "Vaucluse".

En contrepartie, Le « Pyrénées » perd donc ses Puma resco qui filent en Corse au sein de l’escadron 1/44 « Solenzara ». On peut donc parler de pôle « Puma Air » s'agissant de la base corse.

Mais revenons à Cazaux où une cérémonie était organisée  ce vendredi 10 mars, présidée par le général de brigade aérienne Laurent Marboeuf, commandant la brigade aérienne d’appui et de projection du commandement des forces aériennes. 
Selon l’Armée de l’air,« Les aviateurs et aviatrices ayant servi ou servant actuellement au Pyrénées seront présents pour rendre hommage à cet appareil. Les Puma seront mis à l’honneur par une rétrospective de leurs nombreuses missions, sur le territoire national et outre-mer, comme sur les théâtres d’opérations extérieures ».

Photos à venir sur le blog.


PS: en parallèle, le régiment cazaltien a reçu son H225 civil destiné à l'entraînement. Que j'ai eu la chance d'apercevoir dans le ciel girondin d'ailleurs.


"De Jupiter à Pluton: Les systèmes planétaires du Système solaire"

3ème édition de l'école d'été "Defence Security Cyber"à Bordeaux

$
0
0


Le Forum Montesquieu, centre d’innovation sociétale de l’université de Bordeaux, annonce le lancement de la troisième édition de l'école d’été internationale "Defence Security Cyber", qui se tiendra du 26 au 29 juin 2017.

[Remarque: ceci est la première annonce relayée sur ce blog s'agissant des écoles d'été 2017 à Bordeaux. Il y en aura en effet 3 cette année sur les thème stratégiques. DSC que vous découvrez ici fin juin, la summer school franco-québécoise sur les conflits début juin à Sciences Po, et enfin, toujours à l'IEP, l'école d'été de la Chaire "Défense & Aérospatial" en septembre. Des infos bientôt.] 

Communiqué:

Soutenue par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), Sopra Steria, Airbus et le Pôle de compétitivité Alpha-Route des Lasers et Hyperfréquences, en partenariat avec l'ANAJ-IHEDN, DSC se situe dans le contexte de la sécurité globale - sécurité intérieure et extérieure - avec une attention particulière portée aux technologies de sécurité industrielles et cyber-numériques.

Les intervenants de DSC sont des professionnels privés et publics spécialisés dans ces trois secteurs, ainsi que des universitaires de toutes disciplines spécialisés sur les questions de sécurité. L’école d’été est ouverte aux professionnels du secteur privé (défense, sécurité et cyber), professionnels régaliens (civils, fonctionnaires de police, militaires), ainsi qu’aux étudiants de niveau Master et plus.

Cette troisième édition sera structurée autour d’un thème technologique, la data, et d’un thème stratégique, l’(in)sécurité en Afrique

L'inscription se fait sur candidature, le nombre de places est limité.

Nous vous prions d'envoyer votre candidature à l'école d'été DSC 2017 à l'adresse ecole.ete.dsc@u-bordeaux.fr en précisant votre parcours, vos motivationset votre statut(étudiant, professionnel, professionnel partenaire de l’événement, ou fonctionnaire - un CV est demandé) afin que nous puissions vous communiquer plus de renseignements sur l'organisation et le tarif qui vous sera accordé.

Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site : http://dsc.u-bordeaux.fr


Conférence "Khmers rouges, une simple question de justice"

$
0
0

Le lundi 27 mars à 18h, rendez-vous au Pôle juridique et judiciaire 35 place Pey Berland à Bordeaux pour la projection du film Khmers rouge, une simple question de justice, de Rémi Lainé et Jean Reynaud. 

Trois ans au cœur de l'instruction du procès des dignitaires Khmers rouges: le film expose, pour la première fois de l'intérieur, une procédure ouverte pour crimes contre l'humanité.

La projection sera suivie d'un débat animé par Olivier Décima, professeur à l'université de Bordeaux, en présence du juge d'instruction nommé par les Nations-Unies Marcel Lemonde, et de Jean Reynaud, co-réalisateur du film et avocat au Barreau de Bordeaux. 

Entrée libre dans la limite des places disponibles




Dix ans de partenariat entre l'ENSOA et l'INSEEC Bordeaux

$
0
0

L'Armée de Terre publie un article pour promouvoir l’excellence de la formation dans l’exercice du commandement au sein l’école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Saint-Maixent. Une expérience dont bénéficient les promos de l'INSEEC de Bordeaux depuis maintenant 10 ans.

Nous avions parlé de ce partenariat entre l'INSEEC de Bordeaux et l'ENSOA en 2015. Lien armée-nation, apprentissage du commandement/management (deux choses différentes),connaissance de soi-même... nombreux sont les qualificatifs applicables à cette expérience.

Aussi, selon l'article, ce sont 368 étudiants de l’INSEEC qui se sont rendus à Saint-Maixent pour bénéficier des périodes militaires de découverte (PMD) en 10 ans. Lors de ces cinq jours intensifs, les étudiants se trouvent placés dans des situations qui leur sont "inhabituelles". Une occasion de mettre en avant leur leadership et leur prise de décision dans un contexte hostile, une situation de stress. Et aussi de créer de la cohésion.

En ce temps de campagne électorale où certains réclament le retour du service national sous une forme ou une autre, on constatera donc que certaines écoles n'ont pas attendu ce débat pour aller chercher du côté des valeurs militaires pour bonifier l'apprentissage des méthodes de management du monde civil.

Pour rester non loin de la problématique, sachez qu'ont été révélées les premières mesures d’attractivité de la garde nationale.


"Les bénéfices réciproques de ces préparations militaires 
Au-delà de la simple découverte du milieu militaire, les étudiants renforcent ainsi leurs aptitudes mentales et leurs qualités de résistance. Autant de qualités qui leur seront indispensables dans leurs futures fonctions de managers. En effet, qu’elles soient civiles ou militaires, les problématiques de management et de gestion des équipes sont semblables. Lors de situations difficiles, la prise de décision est décisive et la réactivité primordiale. Ainsi, ces stages, outre des savoir-faire techniques, permettent aux étudiants d’acquérir un véritable savoir-être basé sur le comportement personnel, l’intelligence de situation et la force de caractère."


Droits : Armée de Terre 2017


La Belgique lance le renouvellement de sa chasse

$
0
0

Le gouvernement du Royaume de Belgique vient d'approuver de la procédure de remplacement de ses chasseurs F-16, via l'envoi d'une "Request for governmental Proposal". Il s'agit d'un marché de 34 avions de combat, sur lequel sont placés les cinq principaux avionneurs occidentaux, y compris Dassault avec son Rafale donc.

Mine de rien, nous en parlions depuis deux ans (MAJ: presque 3 ans pardon si je consulte les archives du blog !), mais ce n'est que ce 17 mars 2017 que le conseil ministériel restreint a donné au ministre de la Défense, Steven Vandeput, l'autorisation officielle de publier l'appel d'offres pour le renouvellement de la flotte de chasseurs des forces aériennes belges. Deux ans, c'est en effet le retard du programme.

Cinq candidats (déjà connus) vont donc pouvoir proposer leur appareil phare en remplacement des 54 F-16 des forces aériennes belges. Pas de surprises ici, nous parlons de Boeing avec le F/A-18 E/F Super Hornet, Lockheed Martin et son F-35, Saab et son Gripen, le consortium Eurofighter avec le Typhoon, et enfin Dassault Aviation avec le Rafale (au standard F3-R), encore invendu en Europe.

Le montant  de base de ce marché est chiffré - de façon assez optimiste - par les autorités belges à 3,59 milliards d'euros pour 34 avions, tandis que coût total du programme devrait atteindre les 15 milliards d'euros sur 40 ans.

Le F-35 est donné gagnant par de nombreux experts en raison notamment des promesses industrielles faites par les américains, mais aussi par exemple en raison des missions que partage la Belgique dans les airs avec son voisin hollandais, qui a lui déjà opté pour le JSF F-35.
Le Rafale tire lui son épingle du jeu en ce qui concerne la mission nucléaire que les belges assurent pour le compte de l'OTAN, mais on sait depuis peu que ce critère est devenu "marginal"... La team France a toutefois les moyens de faire une belle offre de coopération industrielle à son voisin.

Sans considération politique (utopie !), pour avoir une idée du vainqueur, il faudrait en réalité regarder quelles missions sont amenées à effectuer les forces aériennes belges: missions que je résumerai par "police du ciel" et participation aux coalitions internationales dans des conflits de basse intensité, comme c'est souvent le cas aujourd'hui. A contrario, nous pouvons juger comme peu probable que la Belgique se lance dans une "entrée en premier" dans un espace aérien interdit.
Dans le cadre de ce raisonnement, le Rafale - ou même le F-18, voire le Gripen - serait un appareil plus que capable et largement servi par grande polyvalence. D'où ma question: la Belgique a-t-elle vraiment besoin du F-35 ?

Décision attendue courant 2018, pour des livraisons à partir de 2023.


L'alléchant plateau du meeting de Bordeaux/Mérignac le 14 mai

$
0
0

La Base Aérienne 106 de Bordeaux, site historique, fête ses 80 ans en ce printemps 2017. Pour l'occasion, un grand meeting aérien est organisée les 13 (VIP) et 14 mai (public). Un événement dont on connait désormais le plateau.

C'est un très joli plateau qui va s'offrir à nous le week-end du 14 mai sur la BA 106 de Bordeaux/Mérignac ! De nombreux aéronefs seront ainsi présents, découvre t-on sur le site de l'événement, avec notamment de véritables pièces de collection.
Comme souvent, le moment fort sera le spectacle - toujours exceptionnel - offert par la Patrouille de France et ses Alpha Jet.

Et si petits et grands pourront s'émerveiller devant quelques fleurons nationaux de l'aéronautique comme le Rafale - et la grande famille sortie de chez Dassault Aviation depuis 70 ans - ou l'A380, permettez moi de jeter un œil attentif sur les "guest-stars"étrangères.

Nous aurons ainsi droit à des démonstrations dynamiques de F-18 (suisse ?) ou hélicoptère d’origine russe MI-24, et au sol, la chance d'admirer des modèles de convertibles américains MV-22 Osprey, et SURTOUT, du redoutable Fairchild A-10 Thunderbolt II !

Enfin, du côté des animations, démonstrations cynophiles, assauts héliportés de l'Armée de l'air, ou encore, plus inédit, courses de drones sont au programme.

Toutes les informations sont disponibles sur le site internet dédié à l'événement, ICI.

Je dirais que là où le bât blesse pour le moment, c'est du côté des hélicoptères où on remarquera l'absence  notable de l'Armée de Terre (Tigre, Caïman, Gazelle...).

A suivre...


5ème école d'été en relations internationales du 11 au 17 juin à Bordeaux

$
0
0

Elle est de retour. Après une édition 2016 au Canada, l'école d'été en relations internationales co-organisée par Sciences Po Bordeaux et le HEI de Laval au Québec revient au mois de juin dans la cité girondine pour sa 5ème édition.

Nous évoquions la semaine dernière la tenue à Bordeaux fin juin de la summer school "Defence Security Cyber", sachez que celle-ci sera précédée dans le temps par la 5ème édition de l'école d'été en relations internationales franco/canadienne qui se déroulera à Sciences Po Bordeaux.

Ecole d'été réellement internationale pour le coup, puisqu'elle accueille des auditeurs de tous horizons, avec habituellement une forte délégation canadienne. L'édition 2016 s'était déroulée au Québec (j'avais pour ma part participé en 2015 à Bordeaux, et j'en garde d’excellents souvenirs !).

Présentation:
Il s’agit d’une formation intensive pluridisciplinaire (science politique, anthropologie, sociologie, économie, etc.) qui s’efforce d’appréhender les conflits et les interventions dans toute leur complexité et leur diversité. La formation examinera différentes facettes des interventions étrangères dans les conflits internes. Les éléments suivants seront abordés : les fondements juridiques des interventions, le fonctionnement de la voie diplomatique, les motivations et considérations géostratégiques des interventions, le rôle et l’influence des médias, les aspects économiques des interventions, le rôle des organisations internationales et des ONG dans la conduite des opérations, l'impact des interventions sur les sociétés locales, la protection des civils et les considérations humanitaires, la reconstruction post-conflit.
Le chaos qui vient nécessitera des décideurs généralistes dotés d’une large compréhension des enjeux et soucieux de répondre aux défis planétaires par des politiques publiques adéquates. Nous proposons à la fois des présentations par des spécialistes issus de l’université, de l’entreprise, de l’appareil d’Etat, des organisations internationales ou des ONG, et à la fois des tables rondes plus participatives.

Au programme notamment, de nombreux intervenants reconnus, universitaires, militaires, humanitaires... qui du début à la fin de cette semaine intensive, présenteront tous les aspects des conflits contemporains, de la phase précédent l'intervention, à la phase post-conflit (le programme est en cela très intelligemment conçu).
On notera également les participations de l'IRSEM et de la Chaire "Défense & Aérospatial".

Cette école d'été s'adresse aux étudiants de master 1 et 2, doctorants et jeunes docteurs, mais aussi à des enseignants chercheurs confirmés ainsi qu'aux professionnels intéressés des secteurs publics et privés, aux journalistes, membres d'ONG, etc.

L’édition 2017 se tiendra du 11 au 17 juin à Sciences Po Bordeaux. Programme et inscription sur le site internet de l'événement. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 15 mai. Attention, nombre de places limité !


A Bordeaux, Lyon et Brest, les armées mènent l'expérimentation "transport"

$
0
0


Le Service du Commissariat des Armées (SCA) publie sa nouvelle revue baptisée "Soutenir". Ce magazine d'information de 36 à 44 pages sur la vie des forces magazine d’information est disponible gratuitement sur internet.
On découvre notamment dans ce premier numéro une expérimentation destinée à soulager les personnels des armées au quotidien.

Couvrant les mois de mars et avril, ce webzine couvre des thématiques fondamentales..; à savoir la vie des forces, au quotidien. Ainsi, sont abordés tour à tour les actualités, la vie des organismes, un focus sur la digitalisation du soutien ou encore un Grand angle sur le soutien de l'homme dans les engagements opérationnels.
On y trouve également un entretien avec le CRC1 Marcotte sur la solde (les logiciels Louvois, Source Solde), ce qui ravira les amateurs de RH - et de fiasco donc.

La revue est disponible ICI en format pdf.


Ceci-dit, arrêtons nous sur un sujet en particulier, celui des transports au service des personnels de la défense. Le magazine aborde en effet dans sa rubrique "événement" le lancement de l'expérimentation "transport". Celle-ci est présentée par le CRG2 Marie-Noëlle Antoune, Sous-directrice filières à la direction centrale du service du commissariat des armées.

Nous avions ici effleuré cette question début 2016, lorsque nous évoquions la masse importante de personnels concentrés sur les bases de Mérignac (3000) et Cazaux (2700), deux enceintes séparées par moins d'une heure de trajet. Cela sans même parler des familles.

Un audit ayant démontré en 2015 que le système de transport concentrait de nombreuses lacunes, le Ministère de la défense a décidé de revoir son fonctionnement. L'expérimentation est menée auprès de onze groupements de soutien de base de défense (GSBdD) répartis sur trois zones géographiques que sont Brest, Bordeaux et Lyon.
"Nous devons donc les soulager d’un certain nombre de tâches à faible valeur ajoutée pour leur permettre de se concentrer directement sur le service qu’ils peuvent apporter directement au soutenu. La remise ou la récupération des clés d’un véhicule, le suivi du kilométrage ou la consommation de carburant, par exemple, sont typiquement le genre de tâches que les loueurs civils organisent bien plus efficacement que nous."

Trois objectifs sont visés : 

  • améliorer la qualité du service rendu; 
  • professionnaliser la fonction en développant les compétences des agents et un outil de pilotage performant;
  • maîtriser les coûts de la fonction. 

"Pour les soutenus, l’objectif principal est de rendre leurs déplacements faciles, rapides et efficaces. C’est pour ça que nous préférons parler d’une offre de mobilité et non d’une offre de véhicules. Dans le contexte budgétaire contraint qui est le nôtre, il s’agit donc de faire évoluer la demande de nos clients vers des solutions de mobilité les plus adéquates possibles, comme le train, le taxi, l’autocar ou même le covoiturage. Une autre priorité est de moderniser l’accès à nos services en matière de transport."


Viewing all 1378 articles
Browse latest View live